Loterie romande : le juste équilibre entre jeux et prévention

Se faire plaisir sans tomber dans l’addiction… C’est le juste équilibre que doit trouver la ...
Loterie romande : le juste équilibre entre jeux et prévention

La Loro propose des jeux de loterie et de paris sportifs distrayants et attractifs tout en instaurant des mesures de luttes contre l’addiction aux jeux d’argent. Neuchâtel arrive deuxième des cantons romands qui joue le plus, derrière le Valais.

Jean-Luc Moner-Banet (directeur général de la Loterie romande) était l'invité de la Matinale mardi. (Photo : Loterie romande). Jean-Luc Moner-Banet (directeur général de la Loterie romande) était l'invité de la Matinale mardi. (Photo : Loterie romande).

Se faire plaisir sans tomber dans l’addiction… C’est le juste équilibre que doit trouver la Loterie romande. Elle a redistribué l’année passée 243,7 millions de francs. Dans le canton de Neuchâtel, près de 17 millions de francs ont été attribués à 719 dossiers. 

Jean-Luc Moner-Banet, directeur général de la Loro, a rappelé mardi, dans « La Matinale », que la Loterie romande poursuit deux buts. « Elle doit opérer des jeux de loteries et de paris sportifs qui soient distrayants et attractifs. Elle doit en même temps être responsable, c’est-à-dire inclure des mesures de lutte contre l’addiction aux jeux d’argent de sorte à protéger les populations les plus vulnérables. » Il a aussi expliqué que sur le prix d’un jeu acheté, en moyenne 74% sont redistribués sous forme de lot aux joueurs, 6% servent à couvrir les frais d’exploitation, 5% payent les commissions pour les personnes qui vendent les billets et 15% de l’argent joué retournent aux causes d’utilité publique dans le domaine du sport, de la culture et de l’aide sociale. La répartition des bénéfices entre les cantons se fait pour moitié en fonction de la population et pour moitié en fonction du chiffre d’affaires. 

Jean-Luc Moner-Banet : « Nous devons être distrayants et reponsables. »

En Suisse romande, environ 70% de la population adulte joue au moins une fois par année à un jeu de la Loterie romande. « En comparaison intercantonale, Neuchâtel se trouve en deuxième position. Les champions sont les Valaisans. » Jean-Luc Moner-Banet a aussi expliqué que la Loro était très attentive aux potentielles addictions de ses joueurs. « Dès lors qu’on ouvre un compte à la Loterie romande, on s’est assuré que vous êtes une personne majeure, que vous résidez en Suisse romande et que vous ne figurez pas dans la liste des personnes qui sont exclues, qui ne peuvent pas jouer aux jeux d’argent. Et ensuite, on vous force à vous fixer des limites de pertes par jour, par semaine, par mois. » Les jeux en ligne sont assez faciles à contrôler. Ils le sont moins dans les points de vente. « Donc là on procède par des processus de programmes de formation, d’informations de nos ambassadeurs que sont les kiosquiers, les personnes qui tiennent des cafés-restaurants pour leur apprendre à détecter les problèmes de jeux excessifs. » /sma


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