Alter Connexion fête 20 ans d’aide à l’intégration des jeunes

Le dispositif Alter Connexion a accompagné plus de 1'000 jeunes en difficulté depuis sa création ...
Alter Connexion fête 20 ans d’aide à l’intégration des jeunes

Le dispositif Alter Connexion a accompagné plus de 1'000 jeunes en difficulté depuis sa création en 2004. Plus de 400 jeunes adultes âgés de moins de 30 ans ont trouvé une solution de formation ou d’emploi. Une rencontre est organisée mercredi.

Sur les 1'000 jeunes accompagnés par Alter Connexion depuis 2004, un peu moins de la moitié a trouvé une solution de formation ou d’emploi. (Photo d'illustration libre de droits) Sur les 1'000 jeunes accompagnés par Alter Connexion depuis 2004, un peu moins de la moitié a trouvé une solution de formation ou d’emploi. (Photo d'illustration libre de droits)

Plus de 1’000 jeunes accompagnés en 20 ans d’existence. C’est ce que fête Alter Connexion mercredi. L’initiative, qui a vu le jour en 2004, est dédiée à l’intégration professionnelle et sociale de jeunes personnes en difficulté. Soutenu financièrement par la Ville de Neuchâtel, Alter Connexion est née d’une décision commune du Centre de Loisirs et du Bureau du délégué aux étrangers, devenu le Service cantonal de la cohésion multiculturelle. L’objectif est de redonner « de la confiance et de l’espoir » à des jeunes qui n’ont pas de projet de formation ou de travail régulier. 

En 20 ans, le fonctionnement d’Alter Connexion a peu évolué. « Il s’est avéré au fil du temps que la formule qui avait été initiée était la bonne », explique Yves Scheidegger, membre fondateur et coordinateur d’Alter Connexion Littoral.

Depuis la création du dispositif, plus de 1'000 jeunes adultes, âgés de moins de 30 ans, ont été suivis. Près de 420 d’entre eux ont trouvé une solution de formation ou d’emploi à la suite de leur accompagnement.

Yves Scheidegger, coordinateur d’Alter Connexion Littoral : « On est extrêmement satisfait de ce ratio et le but n’est pas du tout de l’améliorer. »

Des mentors pour soutenir les jeunes en difficulté

Le dispositif est piloté par trois travailleurs sociaux et repose sur cinq à sept mentors, afin d’encadrer les jeunes. Pour devenir mentor, il faut être actif dans un réseau d’aide local, rattaché à une communauté d’appartenance ethnique ou à une communauté culturelle. « On a toujours eu quelqu’un qui était dans le milieu de la musique rap parce que ce milieu est susceptible d’offrir un refuge pour les jeunes qui sont sans solution. Avoir un relais au sein de cette communauté culturelle s’avère précieux », précise Yves Scheidegger. « Le but est d’essayer d’attraper les jeunes qui pourraient, pour diverses raisons, échapper au filet social qui existe déjà, soit parce qu’ils ont l’impression que ça va leur servir à rien ou parce qu’ils ont déjà fait de mauvaises expériences avec les services existants. »

Yves Scheidegger : « Les mentors ont toute liberté d’action pour agir au sein des communautés. »

Pour le futur d’Alter Connexion, aucun grand changement n’est prévu. Un projet de film documentaire formatif est lancé et des images ont déjà été tournées. Des recherches de fonds sont en cours pour pouvoir le finaliser.

Une rencontre, afin de fêter cet anniversaire, a lieu mercredi à 17h au Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel. Une table ronde sur la pratique des mentors débutera à 18h15. L’entrée est libre et ouverte aux parents et proches de jeunes en difficulté, ainsi qu’aux personnes souhaitant devenirs mentors. /mma


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