Un exercice grandeur nature pour le groupe d’intervention de la Police neuchâteloise. Mercredi matin, dans l’ancien collège d’Hauterive, les gendarmes spécialisés dans les situations d’urgence comme des prises d’otage par exemple, s’entraînaient dans le bâtiment désaffecté. Équipés de casques, d’armes factices, de gilets pare-balles et de cagoules, ils avaient pour mission de rechercher une personne blessée dans la bâtisse. Les membres du groupe d’intervention étaient accompagnés par des ambulanciers tactiques. Ces derniers sont « spécialisés pour suivre précisément ces groupes quand ils interviennent et pouvoir prodiguer des soins directement sur place, par exemple à des personnes qui seraient blessées », précise Georges-André Lozouet. Le porte-parole de la Police neuchâteloise relève que les forces de l’ordre sont toujours à la recherche de bâtiments comme l’ancien collège d’Hauterive pour pouvoir mener des exercices grandeur nature.
Georges-André Lozouet, porte-parole de la Police neuchâteloise :« Heureusement, on trouve régulièrement des bâtiments de ce type »
Même si l’allure des policiers peut faire penser à un jeu vidéo ou une série télévisée, les membres du groupe d’intervention sont avant tout des gendarmes. Ils se sont ensuite spécialisés et sont devenus l’élite de la Police neuchâteloise. Mais ce ne sont pas pour autant des « Rambo », précise Georges-André Lozouet.
Georges-André Lozouet : « C’est une certaine élite de la police, en tout cas ce sont des spécialistes »
Ce groupe spécialisé de la Police neuchâteloise peut être amené à intervenir sur différents types d’incidents, liés à l’urgence. « Une prise d’otage, l'agression d’une personne dans une entreprise ou encore une attaque de bijouterie », développe le porte-parole. Par contre, Georges-André Lozouet précise que les premiers intervenants restent les gendarmes « en uniforme bleu ».
« Ils ont aussi des missions annexes », ajoute Georges-André Lozouet
Pour l’exercice de ce mercredi dans l’ancien collège d’Hauterive, le groupe d’intervention n’avait besoin que d’une personne « externe » pour jouer le rôle de la victime. Mais la Police neuchâteloise ne peut pas choisir n’importe qui pour endosser ce rôle de figurant. « Chez nous, ce sont des personnes qui généralement sont des proches », explique Georges-André Lozouet.
Georges-André Lozouet : « On peut faire appel parfois à des acteurs »
Lydiane Guenat a pu assister à cet exercice du groupe d’intervention de la Police neuchâteloise en compagnie de Georges-André Lozouet. L’intervention des forces de l’ordre commence dès leur arrivée devant l’entrée de l’ancien collège.
Reportage avec le groupe d’intervention :
L’exercice s’est ensuite prolongé du côté de La Chaux-de-Fonds. /lgn