Les représentants de plus de 170 pays ouvrent cette semaine une nouvelle ronde de discussion pour aboutir à un traité international sur la pollution plastique. Éclairage avec l’experte en consommation chez Greenpeace Suisse Joëlle Hérin
Les États des Nations Unies vont-ils réussir à s’entendre pour lutter contre la pollution plastique ? Les négociations reprennent cette semaine à Ottawa, au Canada. Il s’agit de la quatrième ronde de discussions pour élaborer un traité international sur la pollution plastique.
Les représentants de plus de 170 pays doivent s’accorder sur des mesures allant de la production à l’élimination, en passant par le recyclage. La Suisse participe à ces négociations. Greenpeace appelle la Confédération et les autres États à fixer des objectifs ambitieux.
« L’état actuel du document est une sorte de menu qui contient toutes les solutions possibles et imaginables, de la pire à la meilleure et la plus ambitieuse », détaille Joëlle Hérin, experte en consommation chez Greenpeace Suisse à notre correspondante parlementaire Marie Vuilleumier. Le but de ce nouveau round de négociations est donc de réduire les options. « La bataille devient plus dure », ajoute Joëlle Hérin. « Certains pays ont déjà commencé à essayer de freiner et bloquer la procédure ». Elle ajoute que la Suisse « a joué un rôle constructif et positif dans les premiers échanges de négociation ».