L’Eglise catholique réorganise ses paroisses

Des changements sont à venir pour l’Église catholique romaine du canton de Neuchâtel. Le nombre ...
L’Eglise catholique réorganise ses paroisses

Des changements sont à venir pour l’Église catholique romaine du canton de Neuchâtel. Le nombre de paroisses sera réduit et centralisé, mais aucune église ne sera laissée pour compte

A long terme, l'Eglise catholique du canton de Neuchâtel veut rassembler les paroisses du canton sous deux unités pastorales. La première dans les Montagnes et l'autre dans le bas du canton. (Photo : illustration, archives) A long terme, l'Eglise catholique du canton de Neuchâtel veut rassembler les paroisses du canton sous deux unités pastorales. La première dans les Montagnes et l'autre dans le bas du canton. (Photo : illustration, archives)

Rassembler les paroisses sous une même gestion administrative. C’est ainsi que la Fédération catholique romaine neuchâteloise entend se restructurer. Allier les forces paroissiales donc, mais pas supprimer les pratiques, comme les messes du dimanche dans les villages. 

Ces changements ont déjà été opérés dans certaines communes du canton. Sur le littoral par exemple, avec les paroisses de Boudry, Cortaillod, Bevaix et St-Aubin. Mais aussi plus récemment au Val-de-Travers, avec les Églises catholiques de Fleurier et Couvet.

François Perroset, agent pastoral de l’Église catholique de Neuchâtel : « Fondamentalement, pas grand-chose ne changera pour les fidèles »

Moins de bénévoles et moins de budgets

La mutualisation des Églises permettra aussi de fusionner les conseils de paroisse. « Il devient de plus en plus difficile de trouver des bénévoles dans les domaines pastoraux », estime François Perroset, agent pastoral de l’Église catholique de Neuchâtel. « Finalement, on suit l’évolution de la société actuelle, qui regroupe aussi bon nombre de ses organismes ». Mais pas de licenciement en vue, « il s’agit simplement d’une organisation différente, aucune personne engagée auprès de son Église ne sera remerciée. »

Derrière tout ça, il y a aussi des raisons financières. La restructuration permet d’économiser des coûts. Par exemple, les charges de chauffage, qui diminueraient en centralisant les fidèles dans une seule église, au lieu de les disperser dans les églises de plusieurs villages. Les finances ne sont pas le seul moteur de cette restructuration : « La situation financière de l’Église catholique de Neuchâtel est effectivement difficile », précise François Perroset, « mais nous avions surtout à cœur de pouvoir maintenir des cérémonies de qualités, où les gens ont du plaisir à venir ».


Un projet au long terme

Ce projet s'inscrit dans une stratégie de restructuration au long terme, précise François Perroset. « L’Eglise catholique veut créer une synergie d’envergure cantonale, et que les fidèles se sentent chez eux, peu importe la paroisse ». En centralisant ses paroisses en deux pôles, dans le bas et dans le haut du canton, l'Eglise catholique espère pouvoir redynamiser les pratiques religieuses. 

« C’est un premier pas »

/crb


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