Antoine Feuvrier joue depuis cette saison avec l’équipe de football américain des Black Panthers de Thonon-les-Bains en France. Une sacrée étape pour le Môtisans qui rejoint ainsi le club champion de France et vice-champion d’Europe. Il est venu nous parler de cette aventure mardi dans La Matinale
Antoine Feuvrier joue depuis cette saison avec l’équipe de football américain des Black Panthers de Thonon-les-Bains en France
Un Neuchâtelois chez les vice-champions d’Europe de football américain. Il s’appelle Antoine Feuvrier et est originaire de Môtiers dans le Val-de-Travers. Il joue depuis quatre années maintenant au Knights de Neuchâtel et pour la première fois cette saison avec les Black Panthers de Thonon-les-Bains, le club champion de France. Antoine Feuvrier devait disputer son premier match le week-end dernier dans l’Hexagone, mais ce dernier a été annulé à cause du mouvement de colère des agriculteurs. « J’avais déjà eu l’occasion de faire mes débuts avec l’équipe en match amical, donc ce n’était pas vraiment une frustration. Il y avait par contre un peu de déception parce qu’on sentait une bonne tension naitre avant la rencontre », explique Antoine Feuvrier.
Une rencontre importante
Cela fait depuis 2020 qu’Antoine Feuvrier porte le maillot des Knights de Neuchâtel. Se retrouver au sein de la ligne offensive du vice-champion d’Europe témoigne donc d’une précocité impressionnante. On peut toutefois se demander comment le Vallonier a fini par traverser la frontière. « J’ai toujours voulu jouer à Thonon. Lorsque j’étais en équipe de Suisse, un de mes coéquipiers qui joue avec les Black Panthers m’a dit de venir faire les tests. J’y suis allé, mais je n’y croyais pas trop », détaille Antoine Feuvrier.
Un quotidien bien organisé
En parallèle de son activité sportive, pour laquelle il doit se rendre au minimum deux fois par semaine en France voisine, Antoine Feuvrier est enseignant au Val-de-Travers. Alors, comment concilier ces deux univers ? « Ça demande beaucoup d’organisation. L’enseignement est un des rares métiers qui permet de concilier ses deux modes de vie », répond le Neuchâtelois. /dpi
