Trop douce, un peu trop humide et trop ensoleillée, c’est ce qui caractérise l’année 2023. Avec un écart de 1,5 degré par rapport à la moyenne 1991-2020, elle se classe en deuxième position des années les plus douces depuis le début des mesures en 1864. MétéoNews détaille dans un communiqué qu’il y a eu de grandes différences entre les mois. Ainsi, juin, septembre et octobre ont été exceptionnellement chauds. L’automne a d’ailleurs été le plus doux jamais mesuré. L’été se classant en cinquième position. En 2023, seul avril a été trop frais.
Nicolas Borgognon, météorologue à MétéoNews : « Le mois de septembre a été souvent, dans le Jura, à plus de 5 degrés en dessus des normes »
Au niveau des températures, la plus élevée a été mesurée le 28 août à Genève avec 39,3 degrés, un record au nord des Alpes en Suisse. À l’inverse, la température la plus basse remonte au 19 janvier avec -25,8 degrés au Jungfraujoch, loin des -41,8 degrés enregistrés à La Brévine le 12 janvier 1987.
« Pour descendre en dessous des -30, il faut une situation météorologique particulière »
On se souviendra également pendant l’année 2023 du dôme de chaleur durant la deuxième moitié du mois d’août. Dans la nuit du 20 au 21 août, l’isotherme du zéro degré a atteint 5'298 mètres, un record.
Un assez bel été et un automne pluvieux
L’année écoulée a été très humide, mais les précipitations ont été réparties de manière très inégale. Six mois ont été trop arrosés, en particulier novembre et décembre et six trop secs, à l’image de février et juin.
Très peu de grisaille en plaine
Orages fréquents
Avec plus de 360'000 décharges de foudre comptabilisées en 2023, les orages ont été un peu plus fréquents qu’habituellement. Le plus violent a été celui du 24 juillet à La Chaux-de-Fonds, avec notamment une rafale maximale de 217 km/h, ce qui a provoqué des dégâts considérables. /cwi