Un quart de siècle pour la Chrysalide

La Fondation célèbre ses 25 ans d’existence et une histoire intimement liée à celle du développement ...
Un quart de siècle pour la Chrysalide

La Fondation célèbre ses 25 ans d’existence et une histoire intimement liée à celle du développement des soins palliatifs dans le canton de Neuchâtel. Pour marquer le coup, elle organise jeudi une soirée thématique consacrée à la perception de la mort chez les jeunes

Luc Dapples, président du Conseil de fondation de La Chryrsalide. Luc Dapples, président du Conseil de fondation de La Chryrsalide.

La Fondation La Chrysalide fête son quart de siècle d’existence. Pour l’occasion, elle organise jeudi une soirée thématique consacrée à la manière dont les jeunes générations appréhendent la notion de mort. Luc Dapples, le président du Conseil de fondation de La Chryrsalide a expliqué mardi dans La Matinale, qu’aujourd’hui les principales missions de la Fondation sont « de faire la promotion des soins palliatifs sur l’ensemble de l’Arc jurassien, de mettre en lien le public et les thématiques qui sont liées aux soins palliatifs, à l’accompagnement en fin de vie, à la mort. 

Au départ de la fondation, c’était un hôpital en soins palliatifs. Et lorsqu’en 2006 le canton de Neuchâtel a voté la Loi sur la planification hospitalière et l’Hôpital neuchâtelois, la Fondation s’est dessaisie de ses bâtiments et de son hôpital pour les mettre à disposition du Canton. » Elle a dans le même temps modifié ses statuts en allant dans le sens de promotion, soutien et développement des soins palliatifs dans l’ensemble de l’Arc jurassien. Pendant ce quart de siècle, ces soins sont passés « d’une médecine alternative à quelque chose qui a toute sa place dans l'espace médical. Et on accompagne de plus en plus non seulement la personne qui est malade, mais aussi ses proches et son entourage. » 

En matière de promotion des soins palliatifs, Luc Dapples a expliqué que plusieurs actions étaient menées sur le terrain. « On a mis sur pied des cours de derniers secours, qui sont des cours qui ont pour but d’accompagner les personnes pour comprendre ce qu’il se passe lors du passage de la vie à la mort, à quel moment commence le début de la fin de vie, quelles sont les choses que l’on peut faire lorsque l’on est non professionnel et à quel moment on peut demander à des professionnels de nous accompagner. » 

La soirée thématique de jeudi jette un regard sur les jeunes et cette problématique parce que « souvent quand on parle de fin de vie, on pense à des personnes plus ou moins âgées (…) et on oublie souvent les enfants et les adolescents qui font partie des proches et de leur entourage, mais qui sont aussi parfois touchés par la maladie. » 

La soirée thématique a lieu jeudi dès 18h à l’aula du bâtiment principal de l’Université de Neuchâtel. Alix Noble Burnand, thanatologue, donnera une conférence. Elle sera suivie d’une table-ronde. /sma


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