Martine Docourt s’attend à plusieurs défis à Berne

Second nouveau visage neuchâtelois au Conseil National, la députée socialiste était l’invitée ...
Martine Docourt s’attend à plusieurs défis à Berne

Second nouveau visage neuchâtelois au Conseil National, la députée socialiste était l’invitée de La Matinale mardi. Elle est notamment revenue sur les changements qu’a entrainés son élection le 22 octobre dernier

La conseillère nationale socialiste élue le 22 octobre, Martine Docourt, était invitée dans La Matinale mardi. La conseillère nationale socialiste élue le 22 octobre, Martine Docourt, était invitée dans La Matinale mardi.

Une fierté et un défi. C’est comme ça que la socialiste Martine Docourt décrit son nouveau mandat de conseillère nationale. Elle a accédé à la Chambre du peuple le 22 octobre dernier lors des élections fédérales. Depuis neuf jours, la Neuchâteloise étrenne donc son nouveau statut. Mais concrètement, qu’est-ce qui change lorsqu’on devient conseillère nationale ? « Ces derniers jours, j’ai plutôt organisé mon activité et mes différents mandats. C’était passablement d’organisation », répond Martine Docourt. À côté de son poste de conseillère nationale, la socialiste a également souhaité garder son poste de présidente du Grand Conseil.

Si on remonte au 22 octobre, il faut que se rappeler que c’est Baptiste Hurni qui a été élu sur la liste socialiste. Il est également arrivé en tête au Conseil des États et a donc dû céder son siège du National à Martine Docourt. De quoi rajouter un peu de pression pour celle qui est également co-présidente des femmes socialistes. « Baptiste Hurni a fait un score incroyable, c’est vrai. Après, il a clairement été établi que s’il arrivait à reprendre le siège aux États, cela faisait entrer une femme socialiste au National », clarifie Martine Docourt. Il faut préciser que la Neuchâteloise est la cinquième candidate à avoir récolté le plus de suffrages le 22 octobre dans la course à la Chambre du peuple.

En arrivant à Berne, Martine Docourt est la première femme neuchâteloise depuis 2015 à occuper le siège de conseillère nationale. Ces prédécesseuses étaient la PLR Sylvie Perrinjaquet et la Verte Francine John-Calame. « Pour moi, c’est à la fois une fierté, mais aussi un défi », explique la socialiste. /dpi


 

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