Le Service à la population s’étoffe d’un bureau d’aide à l’installation. Un outil pour épauler les nouveaux arrivants dans leurs démarches administratives. Un lieu d’orientation, de conseil et d’accueil local, destiné aux personnes issues de la migration a également vu le jour
On ne parle plus de contrôle des habitants à La Chaux-de-Fonds. Il a été rebaptisé Service à la population. Ses tâches de base restent les mêmes, mais elles ont été étoffées d’un tout nouveau bureau d’aide à l’installation. Une prestation spécifiquement dédiée aux personnes souhaitant s’installer dans la Métropole horlogère. La nouvelle entité offre des conseils pour toutes les démarches administratives afin de simplifier l’arrivée dans la ville. Quand on débarque de l’étranger, le système suisse peut parfois paraître compliqué.
Sarah Honsberger, préposée au Service à la population : « On est là pour aider à s’installer »
La facilitation va jusqu’à mettre à disposition pour la location deux appartements meublés. Là, ce sont les entreprises qui sont visées, lorsqu’elles souhaitent engager de manière durable de nouveaux collaborateurs provenant de l’étranger. La Ville s’est rendu compte qu’il était parfois « difficile d’assurer le cautionnement pour trouver un logement sans avoir préalablement d’un domicile en Suisse ». Ces deux appartements offrent un pied-à-terre pour les nouveaux collaborateurs pour une période de six mois.
« On a un premier locataire d’une entreprise de la place. C’est un premier succès »
Parallèlement, la ville a créé LOCAL, pour Lieu d’Orientation, de Conseil et d’Accueil Local. Il s’adresse aux personnes issues de la migration et qui vivent à La Chaux-de-Fonds. Il s’agit de les orienter vers l’offre sociale, culturelle, sportive ou citoyenne, afin de favoriser leur intégration locale et, dans le futur, sociale et professionnelle.
LOCAL a ouvert ses portes le 1er septembre. Et le principe fonctionne. Pas plus tard que cette semaine, la collaboratrice a pu orienter une personne issue de la migration, intéressée par le jardinage et qui cherchait à rencontrer du monde, vers les Jardins du Mycélium.
Sandrine Keriakos Bugada, déléguée à l’intégration et à la cohésion sociale : « C’est exactement ce genre de démarche et d’intégration qu’on souhaite atteindre »
LOCAL a pu être développé grâce à des financements communaux, cantonaux et fédéraux. Le projet est appelé à se développer, notamment avec la mise en circulation d’une phase-pilote de la carte citoyenne. Une sorte de carte d’identité à l’échelle de la ville.
Les deux structures se situent au 11e étage de la tour Espacité. /cwi