C’est le concept que propose l’AEE Neuchâtel mercredi soir dans la Métropole horlogère. Son président Pascal Murith explique mercredi dans La Matinale qu’il espère transformer la tempête du 24 juillet en opportunité énergétique
Transformer une catastrophe en une opportunité. C’est le crédo de la discussion publique organisée mercredi soir par l’AEE Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds. L’antenne cantonale de l’organisation faitière de l’économie des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique veut mener une offensive solaire sur la Métropole horlogère suite à la tempête du 24 juillet dernier. « 4'000 à 5'000 bâtiments ont été abimés pas la tempête. Ça donne donc un potentiel solaire inexploité à exploiter avec la pose de panneaux », détaille Pascal Murith, président de l’AEE Neuchâtel.
Ce sont principalement les toitures des bâtiments de la Métropole horlogère qui sont concernées par cette discussion. Problème, la ville de La Chaux-de-Fonds est classée au patrimoine de l’UNESCO et la pose de panneaux solaire peut vite s’avérer être un problème. « Dans le règlement actuel, les autorités n’ont le droit de mettre des panneaux que sur 30% de la toiture, mais ce règlement est en cours de modifications et on pourrait monter à 60% », rassure le président de l’AEE Neuchâtel.
Imaginons donc que la discussion de ce soir se passe à merveille et que cette offensive solaire passe des paroles aux actes, qu’elle serait son impact en Suisse romande ? « Le potentiel solaire de La Chaux-de-Fonds, c’est 200 millions de kilowattheures seulement avec les toits, avec les façades, on arrive à 291 millions. C’est un potentiel énorme que l’on se doit d’utiliser », répond Pascal Murith. /dpi