Lignières vit à l’heure de sa désalpe. Le village a été décoré et fleuri pour accueillir le public et les troupeaux qui ont passé l’été à la métairie de l’Isle
Une pause dans la prairie avant de s'élancer pour le cortège de la désalpe de Lignières.
C’est l’effervescence à Lignières. La désalpe du village, c’est ce samedi. Une soixantaine de génisses, qui ont passé la belle saison en altitude, sont redescendues en plaine. Elles étaient les reines d’un cortège emmené par un troupeau de vaches laitières du village. Toutes ces dames et demoiselles étaient sur leur trente-et-un, lavées, étrillées et décorées de petits sapins et de fleurs de papier par Antonin Stoppa et ses aides. Un travail qui a débuté vendredi déjà.
Antonin Stoppa : « Elles sont contentes, elles sont fières, elles sont propres »
Antonin Stoppa s'est occupé de préparer le troupeau de vaches laitières pour le cortège de la désalpe de Lignières.
La désalpe de Lignières, la seule du canton de Neuchâtel, existe officiellement depuis 1976. La manifestation s’accompagne d’un marché artisanal d’une cinquantaine de stands. Afin de renflouer leurs caisses, les sociétés locales sont les seules à proposer de la nourriture.
Le public répond présent chaque année, même lorsque la désalpe tombe en même temps que la Fête des Vendanges de Neuchâtel. La manifestation lignièroise se tient traditionnellement le week-end qui suit le Jeûne fédéral, après que les génisses ont passé 100 jours à l’alpage. Il arrive ainsi parfois qu’il y ait collision avec les Vendanges.
Frédéric Humbert-Droz, président de la désalpe de Lignières : « Le bétail sur l’alpage doit faire 100 jours »
Le public de la désalpe de Lignières vient de partout, de la région, des cantons voisins, de Suisse allemande et même de l’étranger. « J’ai eu des contacts aux États-Unis, en Australie », se réjouit Frédéric Humbert-Droz, le président de la fête.
Des Etats-Unis et d'Australie
/cwi
Frédéric Humbert-Droz préside la désalpe de Lignières
