Le Service de la consommation et des affaires vétérinaires, GastroNeuchâtel et Hôtellerie Suisse Neuchâtel-Jura ont présenté vendredi une charte des « bonnes pratiques » dans le but d’apaiser les tensions lors des contrôles
Pierre-François Gobat, chef du Service de la consommation et des affaires vétérinaires et Karen Allemann, directrice de GastroNeuchâtel, espèrent retrouver un environnement plus serein sur le terrain grâce à cette charte.
Treize règles à suivre pour vivre des contrôles plus sereins. Le Service de la consommation et des affaires vétérinaires, Hôtellerie Suisse Neuchâtel-Jura et GastroNeuchâtel ont dévoilé leur charte des « bonnes pratiques » destinées aux différents acteurs du milieu. Ce guide comprend treize recommandations et doit permettre d’apaiser les tensions observées ces dernières années lors des contrôles du SCAV au sein des établissements. Des frictions « exacerbées par la pandémie », selon Pierre-François Gobat, chef du Service de la consommation et des affaires vétérinaires.
« On veut retrouver une période de sérénité »
Communication comme maître mot
Initiateur de cette charte, le vice-président de GastroNeuchâtel, David Maye, souhaitait améliorer une situation qui lui a souvent été décrite comme pesante sur le terrain. Il expose notamment que les échanges entre les deux parties n’étaient jusque-là pas suffisants : « lors des discussions, nous avons dû expliquer au SCAV notre réalité du terrain. Ensuite, nous avons pu trouver des compromis ».
« Quand un contrôleur arrive, il y a toujours une appréhension »
Même mission, autre approche
De son côté, Pierre-François Gobat, estime que les devoirs du SCAV ne doivent pas changer pour autant. « Nous sommes là pour contrôler que les règles soient appliquées partout et pour prendre d’éventuelles mesures. Mais ensuite, il y a aussi la façon de réaliser ces contrôles. Et elle peut s’améliorer », explique le chef de service.
« Nous avons le rôle du méchant »
Un « test » grandeur nature
Selon Karen Allemann, directrice de GastroNeuchâtel et signataire du document, cette charte est une première du genre. Selon elle, d’autres associations concernées par les contrôles du SCAV pourraient s’en inspirer à l’avenir si ce guide améliore la situation dans l’hôtellerie-restauration. /gjo
