Jouer les 555 sonates de Domenico Scarlatti à la suite : c’est la performance dans laquelle se sont lancés 36 musiciens venus de toute l’Europe. Ce marathon a démarré vendredi et se poursuit jusqu’à vendredi prochain au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel.
L’événement est destiné à un public de tout âge. La forme du marathon a été choisie pour rendre la musique baroque plus accessible. Cette performance a été mise sur pied en hommage à François Badoud, un psychanalyste neuchâtelois qui était aussi un collectionneur passionné de clavecins. Dorota Cybulska est co-organisatrice de ce marathon. Claveciniste, elle jouera elle-même 40 sonates de Scarlatti.
Trois clavecins datant du 16e au 18e siècle sont utilisés pour l’occasion. Il s’agit d’un Ruckers de 1632 appartenant au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel, d’un Kroll de 1770 et d’un Napolitain de 1530, qui sont tous deux entre les mains de la fondation Le Sautereau créée par François Badoud.
Dorota Cybulska espère également toucher le public de demain avec cet événement. Des classes sont ainsi invitées à partir à la découverte des œuvres de Scarlatti et du clavecin. Vendredi matin, les élèves présents ont, avec surprise, pu écouter un des leurs jouer deux préludes de Bach, sans partition sur l’un de ces instruments. Coline, âgée de 11 ans, a aimé poser les mains sur le clavier du clavecin. Julia, également âgée de 11 ans, a quant à elle apprécié de découvrir les sonorités de cet instrument. Reportage en musique :
Le marathon des 555 sonates de Scarlatti reprend dès mardi et jusqu’à vendredi au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel. /sbe