Union Neuchâtel : l’au revoir du président

Après treize ans de présidence, Andrea Siviero a vécu mardi son dernier match à la tête du ...
Union Neuchâtel : l’au revoir du président

Après treize ans de présidence, Andrea Siviero a vécu mardi son dernier match à la tête du club de basketball. Dans La Matinale de jeudi, il est revenu sur cet énorme chapitre de sa vie et dresse le bilan de son mandat

Andrea Siviero, au centre, président sortant d'Union Neuchâtel Basket. (Photo : KEYSTONE/Laurent Gillieron) Andrea Siviero, au centre, président sortant d'Union Neuchâtel Basket. (Photo : KEYSTONE/Laurent Gillieron)

C’est un chapitre de treize ans qui va se tourner à Union Neuchâtel. Le président Andrea Siviero a vécu mardi son dernier match en tant que dirigeant du club neuchâtelois de basketball. Pour comprendre l’impact du Tessinois sur l’histoire unioniste, quelques chiffres s’imposent. Sur les quarante dernières années de sa vie, Andrea Siviero en a passé vingt au sein du club. Sept années en tant que joueur, puis treize comme dirigeant. Lorsque le Tessinois est arrivé à la bande, l’équipe végétait dans les profondeurs du classement de Ligue nationale B. Aujourd’hui, elle est considérée comme l’une des quatre meilleures du pays. « Je ressens un sentiment de soulagement. Ça a été treize ans intenses, mais je suis satisfait d’avoir réussi autant avec ce club », explique Andrea Siviero.

Andrea Siviero, président d'Union Neuchâtel:

Le monde du basketball se complique

Malgré son départ, le futur ex-président garde un œil sévère sur l’évolution du basketball en Suisse. Ces dernières années, plusieurs clubs ont éprouvé des difficultés structurelles dans l’élite. Dernier exemple en date : Le BC Boncourt qui a quitté la Swiss Basketball League mercredi pour repartir en 1re ligue. « Ça devient très compliqué de faire fonctionner un club » lâche un peu dépité Andrea Siviero. Pour autant, pas d’alarmisme concernant la situation du club de la Riveraine. « Je ne crois pas qu’il faille être inquiet pour Union, mais qu’il y a beaucoup de travail », rassure le Tessinois. /dpi


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