Le déficit continue de se résorber à La Chaux-de-Fonds. Le résultat de l’exercice 2022 affiche un excédent de charges de 6,7 millions de francs alors que le budget prévoyait un manque à gagner
Près de la moitié des investissements prévus en 2022 par la Ville de La Chaux-de-Fonds n'ont pas pu être réalisés. (Photo : archives)
Depuis trois ans, les finances de La Chaux-de-Fonds sont sur une pente ascendante. Le Conseil communal a présenté mercredi matin le résultat de l’exercice 2022. Il affiche un déficit de 6,7 millions de francs. C’est mieux que le budget qui tablait sur un trou de 14,3 millions. Le manque à gagner est inférieur aux deux exercices précédents, 13,3 millions en 2020 et 10,3 millions en 2021.
Le résultat 2022 « s’inscrit dans une tendance favorable due à une économie dynamique et à une bonne maîtrise des charges », explique l’exécutif de la Métropole horlogère.
Plusieurs facteurs expliquent ce résultat meilleur qu’attendu : des charges maîtrisées et stables grâce à une gestion rigoureuse, une baisse de la facture sociale (3,4 millions) et des recettes fiscales en hausse (5,9 millions). Concernant ce dernier point, c'est surtout le revenu de l’impôt sur les personnes morales qui fait la différence. Les autorités chaux-de-fonnières rappellent au passage que les recettes provenant des personnes morales ne représentent que 17% des revenus fiscaux totaux alors que dans certaines communes du canton, ce taux dépasse les 50%.
L’exécutif communal souligne également que les charges en personnel, qui représentent près de la moitié du budget de la collectivité publique, varient très peu quand bien même des échelons qualitatifs et quantitatifs, ainsi que l’augmentation liée de l’indice des prix à la consommation ont été accordés.
Jean-Daniel Jeanneret, chef des finances chaux-de-fonnières salue « une excellente maitrise des coûts des biens, services et marchandises »
Il ressort également de ces comptes 2022 que seule la moitié des investissements a été réalisée durant l’année sous revue. L’explication est à aller chercher dans les difficultés d’approvisionnement, la pénurie de matériaux, la disponibilité des prestataires et des ressources internes limitées.
« Les investissements prévus en 2022 sont engagés en grande partie pour 2023 », assure le chef des finances, Jean-Daniel Jeanneret.
« Les investissements qui étaient prévus en 2022 sont engagés en grande partie pour 2023 »
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