Des dégâts naturels en baisse, mais une augmentation des incendies et une situation boursière difficile : c’est 2022, vécu par l’Etablissement cantonal d’assurance et de prévention du canton de Neuchâtel
Le nombre d'incendies a été inhabituellement élevé, comme ici à Brot-Plamboz (Photo d'archives : Police neuchâteloise).
Le bilan de l’année 2022 est extrêmement contrasté pour l’Etablissement cantonal d’assurance et de prévention du canton de Neuchâtel. Il a publié son rapport de gestion pour l’année écoulée dans un communiqué mardi matin.
Le premier constat est réjouissant : après une année 2021 qui a été la pire de l’histoire de l’ECAP du point de vue du nombre de sinistres liés aux éléments de la nature, cette fois-ci, le ciel s’est montré bien plus clément. Les chiffres sont, de ce point de vue, parlants : l’établissement n’a enregistré que 243 cas dans cette catégorie, contre 6'227 pour 2021, avec ses épisodes de grêle inhabituellement violents et de nombreuses inondations. Une chute de 99%.
Nombreux incendies
Tout n’est pas aussi positif. Le nombre d’incendies a connu une hausse importante. L’ECAP dénombre 257 sinistres liés au feu, contre 192 lors de l’année précédente. En pleine tourmente liée à l’actualité internationale, les marchés financiers n’ont par ailleurs pas été tendres avec les placements de l’institution. Au final, l'exercice se clôture par un excédent de revenus qualifié de « léger », qui se monte à un peu plus de 892'000 francs. /comm-jhi
