Une fondation pour découvrir le chocolat autrement 

La Fondation de la haute chocolaterie entend éveiller les sens, mais aussi les consciences ...
Une fondation pour découvrir le chocolat autrement 

La Fondation de la haute chocolaterie entend éveiller les sens, mais aussi les consciences des amateurs de douceurs. Un musée et des formations seront mis sur pied à Môtiers pour faire découvrir l’histoire des fèves, jusqu’à leur forme finale

Daniel Knöpfel, président de la Fondation de la haute chocolaterie, estime la fin des travaux à l'automne 2024.  Daniel Knöpfel, président de la Fondation de la haute chocolaterie, estime la fin des travaux à l'automne 2024. 

Découvrir le plaisir du chocolat autrement. La Fondation de la haute chocolaterie proposera bientôt à Môtiers un Musée et des formations dédiés à ce symbole helvétique par excellence. « La haute chocolaterie réside dans le choix d’ingrédients d’exception, le savoir-faire artisanal et les sens utilisés lors de la dégustation », explique le président de la nouvelle entité, Daniel Knöpfel. « Nous sommes tous conditionnés par le chocolat élaboré par l’industrie », poursuit le président.

Manque de transparence

Cette fondation, qui regroupe pour l’heure trois professionnels du milieu, a été fondée il y a un mois seulement. Une nécessité selon Daniel Knöpfel : « malgré son importance en Suisse, le chocolat n’est que peu contrôlé. La provenance des fèves ou la manière de les torréfier ne sont que rarement indiquées. Nous voulons amener plus de transparence ».

Pour faire passer son message, la fondation compte avant tout sur son musée de la haute chocolaterie, qui verra le jour à Môtiers. Installé dans une grange du 18e siècle, l’ancienne écurie des Six-Communes, le projet devisé à deux millions de francs devrait être terminé d’ici fin 2024. « Si les fonds nécessaires sont bien réunis d’ici là », précise le président de la fondation.

L'exposition du musée de la Haute Chocolaterie occupera les étages supérieurs de la grange. L'exposition du musée de la Haute Chocolaterie occupera les étages supérieurs de la grange.

Goûter pour mieux comprendre

Le rez-de-chaussée sera, lui, prêt dès décembre 2023. Un espace réservé à des démonstrations de production de chocolat, mais aussi à de l’apprentissage. « En Suisse, il n’y a pas de formation de chocolatier. Ce sont généralement des pâtissiers-confiseurs qui se perfectionnent ensuite dans ce domaine. Mais lors de leur CFC, ils n’ont pas d’exercices d’analyses sensorielles par exemple, et pour un métier du goût, c’est un problème », relève le maître chocolatier Édouard Morand, en charge de la formation de la fondation. Selon lui, une dégustation dans les règles de l’art peut apporter de nombreuses connaissances aux amateurs de chocolat.

Le musée de la haute chocolaterie espère accueillir une fréquentation annuelle comprise entre 12'000 et 24'000 visiteurs. /gjo


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