Le printemps, saison des fleurs et des chantiers routiers

Après la pause hivernale, les ouvriers se remettent au travail sur les routes du canton de ...
Le printemps, saison des fleurs et des chantiers routiers

Après la pause hivernale, les ouvriers se remettent au travail sur les routes du canton de Neuchâtel. Aperçu des principaux projets au programme pour cette année 2023

L'état des chantiers planifiés à la mi-février. La carte est régulièrement mise à jour (image : Ponts et chaussées). L'état des chantiers planifiés à la mi-février. La carte est régulièrement mise à jour (image : Ponts et chaussées).

Une fois les rigueurs de l’hiver surmontées, la saison des chantiers routiers peut s’ouvrir. Dans le canton de Neuchâtel, le programme des travaux est copieux pour 2023. Sur son site, le Service des ponts et chaussées met à disposition une carte, régulièrement mise à jour, qui permet d’avoir un portrait exhaustif de tous les projets en cours ou planifiés. Vous y trouverez de nombreuses réalisations qui ne figurent pas dans le panorama ci-dessous.


Grand projet entre Monruz et St-Blaise

Parmi les gros morceaux, selon l’ingénieur cantonal Nicolas Merlotti, on peut citer le Grand-Pont à La Chaux-de-Fonds, sur lequel on a déjà eu l’occasion de s’attarder. Un chantier à long terme est également lancé sur la RC5, entre Monruz et St-Blaise. Cette réalisation conjointe de l’État et de trois communes consiste à urbaniser la route cantonale, à la mettre en conformité, ainsi qu’à moderniser l’évacuation des eaux de surface et leur traitement. Tout commence du côté de Monruz, mais les travaux sont destinés à s’étendre sur plusieurs années, potentiellement jusqu’en 2026-27.

« Un réaménagement urbain très marqué »

Un autre chantier est agendé sur la RC5 : il consiste à relier le site de la raffinerie à Cressier, Cornaux et St-Blaise.


Ça continue entre Les Ponts-de-Martel et La Sagne

Parmi les grands travaux déjà entamés et qui continuent : la traversée des Ponts-de-Martel, ainsi que la troisième étape de la réfection de la voie entre Les Ponts-de-Martel et La Sagne. Une réalisation entamée de chaque côté du tronçon, et qui est retardée par des oppositions, par la longueur du trajet et par les différents acteurs impliqués.

« C’est des projets de longue haleine »

L'assainissement du tunnel routier de La Clusette devrait intervenir à l'horizon 2026. L'assainissement du tunnel routier de La Clusette devrait intervenir à l'horizon 2026.

Le chantier du tunnel de la Clusette se poursuit. Comme annoncé sur RTN, le forage s’approche de sa conclusion. Si tout se passe comme prévu, l’assainissement complet devrait se conclure à l’horizon 2026.

« Ce tunnel n’a jamais fait l’objet d’aucune intervention »

Entamée en 2021, la modernisation de la traversée du village de Fontainemelon a subi des retards liés à l’intervention nécessaire pour le chauffage à distance. Le chantier devrait se prolonger encore l’année prochaine.

« Des travaux qui vont avancer à pas de sénateur »

Le col de la Tourne va lui aussi subir une intervention. Le col de la Tourne va lui aussi subir une intervention.

Enfin, les travaux du col de la Tourne figurent également sur ce programme 2023. Nicolas Merlotti relève qu’il ne s’agit pas ici de refaire toute la route, mais de procéder à une réfection du revêtement.

« Un chantier, entre guillemets, léger »

Aménagement du pont de St-Jean

Dernier projet qui mérite qu’on s’y attarde dans le détail : aux portes du canton de Neuchâtel direction Berne, le pont de St-Jean à Thielle a déjà fait l’objet de réfections, mais l’ouvrage va encore faire l’objet d’aménagements de la part des deux Cantons. C’est côté Neuchâtel que ça commence, avec l’élargissement de la rampe d’accès au pont.

« On a vraiment beaucoup de monde qui passe »

Quatre causes pour les retards

Ces annonces de travaux et les délais évoqués ne constituent pas des garanties absolues. Parfois, les réalisations routières prennent du retard, ce qui peut susciter une certaine irritation chez les automobilistes, les riverains et les contribuables. L’ingénieur cantonal Nicolas Merlotti explique que ces délais sont principalement dus à quatre causes distinctes.

Premièrement, le financement cantonal peut manquer. Ça a été le cas l’année dernière lorsque le Grand Conseil n’a débloqué que le premier tiers du crédit routier, afin de l’inscrire dans un réflexion environnementale plus large. Deuxièmement : les communes peuvent également connaître des difficultés de financement, en particulier si elles doivent mener de front plusieurs réalisations importantes. Troisième motif de retard : certains professionnels appelés à intervenir sur un chantier (eau, électricité, chauffage, téléphonie, etc…) peuvent avoir du mal à tenir leurs délais pour diverses raisons, ce qui peut avoir un impact sur le déroulement de tout le chantier. Enfin, quatrième raison : les oppositions aux projets peuvent repousser l’ouverture d’un chantier de manière imprévisible, comme on en a l’illustration en ce moment dans le dossier du contournement de La Chaux-de-Fonds.

« C’est très gênant quand d’autres acteurs sont impliqués »

Parmi les défis auxquels les pouvoirs publics doivent faire face de plus en plus fréquemment lors de la phase d’opposition : les revendications parfois contradictoires des associations. Par exemple, les partisans de la mobilité douce réclament des aménagements, synonymes d’élargissement des voies, alors que les défenseurs de la nature demandent au contraire une emprise au sol réduite au minimum. /jhi


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