Festival du Sud : un voyage cinématographique à travers le monde

L’événement revient dès mardi et jusqu’au 4 avril à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds. Dix-sept ...
Festival du Sud : un voyage cinématographique à travers le monde

L’événement revient dès mardi et jusqu’au 4 avril à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds. Dix-sept films sont à l’affiche

Le visuel de la 28e édition du Festival du Sud. Le visuel de la 28e édition du Festival du Sud.

S’ouvrir au monde sur grand écran. Le Festival du Sud fait son retour mardi au cinéma Rex à Neuchâtel, ainsi qu’à La Chaux-de-Fonds à l’ABC et au cinéma Scala. Dix-sept films sont au programme de cette 28e édition, qui se tient jusqu’au 4 avril. Dans la Métropole horlogère, c’est Armageddon Time qui ouvrira les feux. Ce long-métrage de James Gray raconte l’histoire de deux adolescents rebelles, l’un juif et l’autre afro-américain, aux États-Unis.

À Neuchâtel, le film d’ouverture s’intitule La Dernière Reine. Il s’agit d’une épopée qui plongera le public dans l’Algérie du 16e siècle aux côtés de la Reine Zaphira, que le marin Barberousse attaque et convoite à la fois. Il sera présenté mercredi en présence des cinéastes Damien Ounouri et Adila Dendimerad. Cette année, le festival fait la part belle aux réalisatrices : 11 films sont l’œuvre de femmes, indique Vincent Adatte, co-directeur de Passion cinéma, l’entité organisatrice du festival. À ses yeux, les réalisatrices arrivent plus facilement à se glisser dans le système de production dans les pays qui n’ont pas une grande industrie cinématographique.

Le documentaire Sur l’Adamant de Nicolas Philibert, récompensé par l’Ours d’or à Berlin, est également à l’affiche. Il entraîne le public à bord d’une péniche parisienne accueillant des personnes atteintes de troubles psychiques.

Mais le coup de cœur de Vincent Adatte va à, El Agua, de la réalisatrice espagnole Elena López Riera ; un long-métrage féministe entre réalité et fantastique.

L’une des particularités du Festival du Sud est de vouloir proposer un cinéma différent. Vincent Adatte décrit des films qui prennent leur temps et qui exigent de la curiosité pour partir à la découverte de l’altérité. /sbe


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