Credit Suisse : la réaction de deux élus neuchâtelois à Berne

La Berne fédérale agitée, ce lundi, au lendemain de l’annonce du rachat de Credit Suisse par ...
Credit Suisse : la réaction de deux élus neuchâtelois à Berne

La Berne fédérale agitée, ce lundi, au lendemain de l’annonce du rachat de Credit Suisse par l’UBS. Honte et colère sont des mots utilisés par les conseillers aux États et national neuchâtelois : le PLR Philippe Bauer et le popiste Denis de la Reussille

Le PLR Philippe Bauer et le popiste Denis de la Reussille sont partagés entre honte et colère. Le PLR Philippe Bauer et le popiste Denis de la Reussille sont partagés entre honte et colère.

Honte et colère. Ce sont les sentiments qui habitent le conseiller aux États PLR Philippe Bauer et le conseiller national popiste Denis de la Reussille au lendemain de l’annonce du rachat de Credit Suisse par l’UBS, avec le soutien de la Confédération.

« Même quand on défend l’économie de marché et le libéralisme économique, il y a des fois où on dépasse les bornes. Et c’est ce qu’il s’est passé là », constate Philippe Bauer. Il pointe du doigt le management de Credit Suisse, les problèmes, les scandales rencontrés depuis 2008.

Selon lui, la solution présentée dimanche soir à Berne était peut-être la moins mauvaise.

Philippe Bauer

Le regroupement des deux institutions bancaires est susceptible de créer des problèmes encore plus aigus, estime Philippe Bauer. Il attend que la Confédération adapte l’arsenal législatif à la réalité d’aujourd’hui.

Denis de la Reussille de son côté cite la rencontre faite lundi matin devant le Palais fédéral : un homme arborant un t-shirt sur lequel était écrit « discrédit suisse ». Pour le popiste, « cela illustre bien ce qui est en train de se passer. Une situation ou les responsables du Credit Suisse ont une responsabilité immense dans la débâcle actuelle ». Le Loclois estime que ces personnes qui ont empoché des dizaines de millions de francs chaque année risquent de s’en sortir, laissant les charges à la BNS et à la Confédération.

Denis de la Reussille qui relève qu’en l’espace de quelques jours, le Parlement a refusé l’indexation des rentes AVS et que les autorités sont venues au secours d’une banque sans demander des comptes à ses dirigeants.

Denis de la Reussille

Du côté de la bourse, après avoir connu un début de séance laborieux lundi, UBS a vu son action rebondir dans l’après-midi. Peu avant 15h, le titre du numéro un bancaire helvétique s’envolait de 5,7% à 18,14 francs. Celui de Credit Suisse chutait de 51,74% à 0,8976 franc. /ats-cwi


 

Actualités suivantes