La semaine écoulée a été forte en turbulences pour la deuxième banque helvétique. Après avoir vu son titre tomber à un point historiquement bas en milieu de semaine, Credit Suisse a pu compter sur l’aide de la BNS pour « éteindre l’incendie » selon le docteur en management Andreas Jurt
Credit Suisse remonte la pente. La deuxième banque du pays a vécu une semaine compliquée suite aux remous qui ont ébranlé la bulle financière américaine. Le titre Credit Suisse a d’ailleurs chuté de 30% pour atteindre un point historiquement bas à 1.55 franc avant de remonter. « Hélas, la monnaie commerciale dans tous les échanges mondiaux est et reste le dollar », déplore Andreas Jurt, docteur en management et invité de La Matinale.
Face aux pressions internationales, Credit Suisse a fait un emprunt allant jusqu’à 50 milliards auprès de la Banque Nationale suisse. Depuis, le calme semble revenir gentiment dans la sphère financière. De quoi éteindre l’incendie selon Andreas Jurt. « La BNS a offert un airbag. Cela doit rassurer et redonner confiance », détaille-t-il.
Credit Suisse peut également se targuer d’être une banque qualifiée de « too big to fail », soit trop importante pour faire faillite. De quoi aussi assurer la sécurité de l’argent des clients de la banque. « Avec les mesures « too big to fail », les premiers 100'000 francs des clients sont garantis », rassure Andreas Jurt. /dpi