Une séance du Conseil général pour ainsi dire expédiée jeudi soir La Chaux-de-Fonds. Il s’agissait de permettre aux élus qui le souhaitaient d’assister au troisième tiers temps du match de demi-finale des play-off de Swiss League de hockey sur glace qui a vu le HCC s’imposer 5 à 1 face à Thurgovie et valider son ticket pour la finale.
Les 34 conseillers généraux présents n’en ont pas moins fait leur devoir. Ils ont accepté à l’unanimité le crédit de plus de 20 millions de francs pour la réalisation d’une nouvelle usine de traitement des eaux et des captages aux Moyats. Bonne nouvelle, ce chantier ne devrait pas avoir d’influence sur le prix de l’eau, en tous cas pour les 10 prochaines années a assuré le conseiller communal Patrick Herrmann.
Dans la foulée, l’assemblée a encore traité cinq interventions et notamment une question des Verts concernant l’extinction nocturne de l’éclairage public.
La Ville entend poursuivre l’expérience au-delà de la saison hivernale. Elle travaille actuellement sur un projet en ce sens. L’idée est de garder un maximum d’obscurité dans les quartiers et d’éclairer les passages pour piétons ainsi que les routes principales.
Les économies du dispositif de cet hiver n’ont pas été énormes. Le président de la Ville évoque 7'500 francs pour le mois de décembre. Parallèlement, Patrick Herrmann souligne une pratique dans l’air du temps qui rime avec confort pour la population, harmonie ville-campagne ou encore présence d’animaux nocturnes dans la ville.
« C’est quelque chose qui parait positif et dans l’air du temps »
Le Conseil communal a également répondu favorablement à une motion intercommunale des groupes PLR de La Chaux-de-Fonds et du Locle. Le texte demande d’étudier la mutualisation du poste de médecin scolaire entre les deux communes, en envisageant par exemple la création d’un service unique de la santé scolaire et de la promotion de la santé. Lors de son intervention, le porte-parole du groupe libéral-radical, Alain Vaucher a mis le doigt sur la façon de faire entre les deux villes du haut en matière de collaboration, qui oscille entre faisons quelque chose ensemble et laissons l’autre faire. Un petit jeu qui a de moins en moins raison d’être, selon le conseiller général.
« Un intérêt commun et un futur commun »
/cwi