Les assemblées citoyennes deviennent réalité à Neuchâtel

La Commune va tester un nouvel outil de démocratie participative dès le 29 mars. La première ...
Les assemblées citoyennes deviennent réalité à Neuchâtel

La Commune va tester un nouvel outil de démocratie participative dès le 29 mars. La première des sept assemblées prévues verra le jour à Valangin

De gauche à droite: Nicole Galland, présidente de la commission des assemblées citoyennes et des quartiers, Nicole Baur, présidente de la Ville, et Thomas Facchinetti, conseiller communal en charge de la culture, de l'intégration et de la cohésion sociale. De gauche à droite: Nicole Galland, présidente de la commission des assemblées citoyennes et des quartiers, Nicole Baur, présidente de la Ville, et Thomas Facchinetti, conseiller communal en charge de la culture, de l'intégration et de la cohésion sociale.

C’était l’une des grandes promesses de la fusion : les assemblées citoyennes vont devenir réalité dès la fin du mois dans la Commune de Neuchâtel. La première se tiendra le 29 mars à Valangin et les suivantes s’échelonneront jusqu’à mi-juin. Ces assemblées se donnent pour objectif d’être un nouvel outil de démocratie participative de proximité. Il y en aura sept, réparties dans les différents quartiers de la Ville, qui se réuniront au minimum deux fois par année.

Ces assemblées sont ouvertes à tous les citoyens qui seront avertis par courrier. Le seul critère à remplir est d’habiter sur le territoire communal. Cela signifie que des personnes mineures ou étrangères, qui n’auraient pas le droit de vote ou d’être élues, peuvent se lancer. Pour le conseiller communal en charge de l'intégration et de la cohésion sociale, Thomas Facchinetti, cet « élargissement du champ des personnes habilitées à participer au débat public » est l’une des forces du projet.

Les membres de ces assemblées citoyennes auront trois moyens d’agir : la résolution vise à faire part d’un souhait ou d’une réclamation auprès des autorités politiques, mais celle-ci n’est pas contraignante contrairement au mandat citoyen qui permet de demander au Conseil général ou au Conseil communal de mener une action ou de fournir des informations sur un sujet précis. Finalement, le projet citoyen est l’outil phare des assemblées citoyennes, selon la présidente de la Commission des assemblées citoyennes et des quartiers. C’est par ce biais que ses membres porteront une proposition jusqu’à son aboutissement.

Un budget de 100'000 francs par année est à disposition de ces assemblées citoyennes pour concrétiser des projets. Chacun des sept secteurs est doté de 5'000 francs de base auxquels s’ajoute un forfait de 1,5 franc par habitant. La somme totale à disposition variera ainsi de 7'000 à 20'000 francs, selon les assemblées citoyennes.

Chacune sera dotée d’un bureau dont les membres seront désignés par tirage au sort. Les citoyens pourront par ailleurs compter sur l’appui des différents délégués aux quartiers dans leurs démarches.

Pour Thomas Facchinetti, ces assemblées citoyennes sont un laboratoire où les citoyens sont appelés à faire leurs expériences. « C’est un moyen d’expression, à eux de s’en emparer », conclut-il. /sbe


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