Médiateurs et surveillants pourraient se transformer en communicateurs au Laténium. L’institution archéologique teste à l’occasion des Dimanches Malins des notions acquises lors d’une formation au Musée de la communication à Berne
La genèse de ce qui pourrait être une petite révolution au Laténium. Les médiateurs - qui travaillent actuellement à l’heure - et les surveillants pourraient à l’avenir devenir des communicateurs présents de façon permanente lorsque le musée d’archéologie est ouvert au public.
Huit employés de l’institution ont suivi l’année dernière une formation en ce sens. Le but : être plus présent pour les visiteurs, leur proposer des animations, être là pour dialoguer et répondre aux questions.
Les connaissances acquises en automne 2022 au Musée de la communication à Berne doivent être transposées pour répondre aux besoins d’un lieu consacré à l’archéologie. Les Dimanches Malins, instaurés depuis peu, servent de laboratoire. Ils accueillent chaque fin de semaine 25 à 30 personnes, principaement des familles. Les enfants sont conviés à des activités ludiques et les parents peuvent solliciter les médiateurs pour échanger, poser des questions. Un début modeste, estime le responsable de la médiation culturelle du Laténium Daniel Dall’Agnolo :
Membres à part entière du musée, les communicateurs développent de nouvelles idées et les mettent en œuvre pour répondre aux besoins et aux questions des différents publics. La création de postes de communicateurs mettrait fin au travail sur appel pour les médiateurs et les surveillants :
Le concept testé dans le cadre des Dimanches Malins se poursuit jusqu’à l’été. Ensuite, si la direction est convaincue, les surveillants et les guides pourraient se transformer en communicateurs. /cwi