Après Milan, Londres, Paris, le Japon ou l’Inde, Federica Chiocchetti a posé ses valises au Locle. Depuis six mois, la Toscane dirige le musée des Beaux-arts de la Mère commune
Depuis environ un semestre, elle dirige le musée des Beaux-arts du Locle (MBAL). Spécialiste de photographie et de littérature, Federica Chiocchetti a posé ses valises dans la Mère commune en juin dernier. Six mois intenses, explique la Toscane, qui lui ont permis de faire connaissance avec l’institution et son équipe :
Avant de s’établir au Locle, Federica Chiocchetti a sillonné le monde, de Milan à Paris, en passant par Londres, le Japon ou l’Inde. Elle a en proche trois masters, dont un en finance et un doctorat. Après avoir couru la planète, cette éditrice, curatrice et écrivaine a ressenti le besoin de se poser :
Avant même d’arriver à destination, Federica Chiocchetti connaissant le MBAL, une institution qu’elle a découverte à travers la presse. Aujourd’hui, elle en tient la barre avec l’envie de continuer de la faire rayonner et d’en faire un lieu d’inspiration, un endroit pour nourrir l’esprit :
Lorsque Federica Chiocchetti a pris possession des lieux, l’exposition « Eaux troublées », du photographe Edward Burtynski avait déjà été programmée par la précédente directrice, Nathalie Herschdorfer. L’Italienne y a apporté sa réponse en y incorporant notamment, « Invertono thé Monolithe » une pièce vidéo de l’artiste chilien Ignacio Acosta sur les menaces qui pèsent sur l’écosystème du Parque Andino Juncal, telles que les activités minières suspectes et la chasse illégale.
En mars, Federica Chiocchetti vernira sa première exposition, « Le plaisir du texte ». La collection permanente se mélangera notamment avec des artistes contemporains, suisses et internationaux :
Le vernissage de la nouvelle exposition du MBAL est programmée le 24 mars prochain. /cwi