Un début d’hiver « étrange » pour les voiries neuchâteloises

L’absence de neige et les températures douces durant les fêtes ont passablement réduit le travail ...
Un début d’hiver « étrange » pour les voiries neuchâteloises

L’absence de neige et les températures douces durant les fêtes ont passablement réduit le travail du Service des ponts et chaussées et des voiries neuchâteloises. « C’est un hiver un peu exceptionnel, voir étrange », confie Dominique Flückiger, chef de l’Office de l’entretien du Canton de Neuchâtel

Le manque de neige et les températures douces durant les fêtes forcent les chasse-neige à rester au garage. (Photo d'archives) Le manque de neige et les températures douces durant les fêtes forcent les chasse-neige à rester au garage. (Photo d'archives)

Les voiries neuchâteloises et le Service des ponts et chaussées rongent leur frein. Avec l’absence de neige et les températures douces durant les fêtes, le travail est passablement chamboulé. Les employés n’ont jamais dû intervenir et sortir les chasse-neige pour déneiger les routes et les rues du canton. « Pour ma part, c'est quelque chose de nouveau », reconnaît Bekir Omerovic, voyer-chef à la Ville de La Chaux-de-Fonds.

Un repos nécessaire

Néanmoins, l’absence de neige ne signifie pas absence de travail pour les voiries et le Service des ponts et chaussées. Avec plus de temps à disposition, il devient plus simple de s’occuper des autres tâches du cahier des charges déjà bien rempli de ces services, comme le désalage des routes, le ramassage des déchets ou encore du travail sur les routes de la région. Mais cette période plus calme permet aussi de reposer les troupes. « C’est l’occasion pour notre personnel de se reposer après une année relativement longue », explique Dominique Flückiger, chef de l’Office de l’entretien du Canton de Neuchâtel.

De belles économies

Cette absence de travail a aussi eu des conséquences économiques pour les voiries. Le fait qu’aucune sortie n’a été réalisée durant les fêtes a permis d'économiser une somme importante. « Une sortie à La Chaux-de-Fonds, avec une grosse alarme, représente entre 80'000 et 100'000 francs », selon Bekir Omerovic.

Au niveau cantonal, le calcul économique est un peu plus complexe. « Il faut lister ça sur une période de cinq ans de laquelle on tire une moyenne », explique Olivier Flückiger. /dpi


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