Le Canton fait face à la pénurie de médecins. Les généralistes et pédiatres souhaitant s’installer ou reprendre un cabinet bénéficieront dès à présent d’un soutien personnalisé
Les médecins généralistes et les pédiatres qui souhaitent s’installer ou reprendre un cabinet dans le canton de Neuchâtel bénéficieront d’un soutien personnalisé. Cette mesure novatrice est destinée à faire face à la pénurie de médecins de famille.
Un accompagnement dans les démarches de domiciliation et un parrainage seront notamment proposés. Le Service cantonal de la santé publique (SCSP), le délégué cantonal à la domiciliation, la Société neuchâteloise de médecine (SNM) et l’association Médecins de famille et de l’enfance Neuchâtel (MFE Neuchâtel) se sont unis pour offrir un accompagnement personnalisé aux médecins de famille intéressés à s’installer en terres neuchâteloises, ont-ils indiqué jeudi.
« Les médecins se verront proposer un accompagnement dans les démarches administratives nécessaires à leur domiciliation ainsi que dans celles liées à la recherche d’un logement. Si nécessaire, ils pourront également bénéficier d’un soutien dans l’élaboration d’un projet professionnel pour leur partenaire », peut-on lire dans le communiqué.
Les médecins disposeront dès leur arrivée de la possibilité d’être parrainés par un membre de l’association MFE Neuchâtel. À noter que les personnes intéressées doivent remplir les conditions nécessaires à l’obtention d’une autorisation de pratiquer et de facturer pour pouvoir disposer de ce soutien.
Cette nouvelle mesure s’ajoute à celles développées par le canton depuis plusieurs années. Neuchâtel soutient financièrement les projets de création de cabinets collectifs en partenariat avec les communes intéressées. Il finance également le cursus neuchâtelois de médecine de famille en collaboration avec la MFE Neuchâtel.
Le canton est aussi associé aux cantons romands dans le cadre du projet REFORMER, qui vise à réorganiser la formation post-graduée en médecine en Suisse romande. Des démarches ont aussi été entreprises au niveau fédéral, pour permettre de recruter plus facilement des médecins de famille formés à l'étranger. La loi révisée pourrait entrer en vigueur au premier semestre 2023. /ATS-cro