Une centaine d’étudiants du Lycée Jean-Piaget ont pris part à un débat sur l’initiative pour les glaciers et la crise énergétique mardi à Neuchâtel. Organisé par l’association Discuss it, l’événement a permis aux jeunes d’échanger directement avec le monde politique
« Le consommateur ne doit pas faire tous les efforts », « l’État doit agir pour freiner la production de plastique », « Et la culture, pourquoi on l’oublie ? ». De nombreuses prises de position ont résonné mardi matin dans le Collège Latin à Neuchâtel. Une centaine d'étudiants du Lycée Jean-Piaget ont participé à un débat organisé par l’association Discuss it. Cet échange entre étudiants et représentants politiques au sujet de l’initiative pour les glaciers et la crise énergétique actuelle avait pour but « d’éveiller l’intérêt politique des élèves », selon Krista Kaufmann, cheffe de projet chez Discuss it.
Proximité bénéfique
Lors de ce débat d’une heure et demie, les élèves du Lycée Jean-Piaget ont par exemple pu discuter avec le conseiller aux Etats libéral-radical Philippe Bauer, invité pour l’occasion. « Cela permet de rapprocher les jeunes du monde politique et de créer un lien et des échanges directs », souligne Krista Kaufmann.
« On veut leur montrer que la politique les concerne »
Timidité envolée
Après une brève présentation des invités et du contexte de la discussion, les premières mains n’ont pas tardé à se lever dans l’assemblée. Visiblement touchés par les questions liées à l’environnement, les étudiants ont multiplié les prises de paroles. « Tout le monde a pu s’exprimer, c’était intéressant », glisse une lycéenne. « On a énormément parlé d’environnement, mais peu de la crise énergétique qui pourrait survenir », regrette un autre élève. De manière générale, le débat n’a pas laissé indifférent.
« C'est important de partager son point de vue personnel »
La participation à ce débat a été préparée depuis septembre par certains enseignants du Lycée Jean-Piaget. Un investissement qui a porté ses fruits selon la directrice adjointe du gymnase, Adèle Mantuano : « on a vu combien les étudiants étaient investis dans ce débat ».
« Ils s'intéressent à leur avenir »
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