« À Barak, la porte est toujours ouverte. » C’est comme ça que Nathan décrit le centre d’animation socioculturel de Fleurier. Nathan fait partie des « anciens jeunes » à avoir fréquenté le lieu. C’est à 15 ans qu’il passe pour la première fois les portes de l’ancienne salle de gymnastique, tiré par des amis. Sept ans plus tard, Nathan ne manque pas de compliments sur le lieu, sa sécurité, son ouverture et ses animateurs qui ont été présents sans le juger. Même lorsque celui-ci est arrivé une fois au centre après avoir bu trop d’alcool.
Nathan : « De moi-même, j’ai ressenti de la culpabilité. Je n’ai plus jamais dépassé les limites ici. »
Une décennie et des projets collaboratifs
Barak fête donc ses dix ans cette année. À l’ouverture des portes en avril 2012, une quarantaine d’adolescents était attendue. Ce sont finalement plus de 200 personnes qui débarquent les premières semaines. Animateur depuis les débuts du centre, Cédric Schlatter se souvient bien de ces moments. Depuis, Barak s’est construit, en étroite collaboration entre les jeunes qui fréquentent le site, les animateurs et l’association. Le centre vit au gré des envies de ses occupants, tout en gardant ses portes ouvertes sur le principe de l’accueil libre.
Cédric Schlatter, animateur : « Barak, c’est une pâte à modeler qui se construit en commun. »
Pour Cédric Schlatter, le tout est de pouvoir développer un lien de confiance entre adultes et jeunes. Des liens qui permettent aussi parfois de développer des projets ou des accompagnements personnalisés. /swe