Le Conseil d’Etat donne raison aux riverains des Foulets

L’aménagement d'un terrain de football synthétique dans ce quartier de La Chaux-de-Fonds est ...
Le Conseil d’Etat donne raison aux riverains des Foulets

L’aménagement d'un terrain de football synthétique dans ce quartier de La Chaux-de-Fonds est toujours bloqué. Dans une décision rendue dernièrement, le Conseil d’Etat s'est opposé à la levée des oppositions

Le terrain de football des Foulets attendra encore avant de goûter à une nouvelle vie. (photo : archives) Le terrain de football des Foulets attendra encore avant de goûter à une nouvelle vie. (photo : archives)

C’est comme un match dont les prolongations n’arrivent pas à départager les deux adversaires. Le premier brin d’herbe du terrain synthétique des Foulets n’est pas près de voir le jour. Selon un document consulté par RTN, le Conseil d’Etat a récemment donné raison aux riverains de ce quartier résidentiel de La Chaux-de-Fonds et admis leur recours, concluant ainsi à l’annulation de la levée des oppositions décidée par la Ville courant 2020.


Des informations à inclure au dossier du permis de construire

Le bras de fer dure depuis 2019 et le vote d’un crédit d’investissement de près de 2 millions de francs par le Conseil général. Il faut même remonter à 2014 pour voir les premières esquisses du projet, avant que celui-ci ne soit gelé, comme d’autres, en raison de la crise financière traversée par la Ville. Les riverains craignent diverses nuisances, liées notamment au bruit, à l’impact visuel ou encore à la santé.

Dans sa décision du 31 août, l'exécutif cantonal pointe certaines lacunes. Il estime que le dossier de mise à l’enquête publique, notamment les plans, ne donne pas assez d’informations ou garanties aux riverains sur certains points qui fâchent. Ainsi, la couleur, la forme et les matériaux des barrières et autres pare-ballons ne sont pas mentionnés. L’obligation du choix d’un revêtement performant au niveau du bruit pourrait également figurer dans le document, via par exemple l’installation de clôtures ou grillages en caoutchouc. Enfin, celui-ci n’inclut pas de convention d’exploitation du lieu, notamment en ce qui concerne les horaires. En revanche, le Conseil d’Etat balaie les arguments des riverains quant aux risques de la surface synthétique pour la santé, en s’appuyant notamment sur une fiche explicative de l’Office fédéral de la santé publique.


Le dossier retourne à la Ville

Contactée, la Ville a pris acte et renonce à s’opposer à cette décision cantonale, notamment pour ne pas rallonger un dossier qui dure depuis plusieurs années. Le chef du Service des sports de la Métropole horlogère, Michel Villarejo, dit sa volonté de reprendre le dossier et de le faire avancer. Mais le coup de sifflet final n’est donc de loin pas encore donné. /lre


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