C’est l’automne et les gibiers sont de retour au menu des restaurants de la région. Le début d’une période faste qui va durer jusqu’à Noël pour ces établissements
Les menus de gibiers étaient attendus par de nombreux gourmands, mais aussi pour les restaurants. (Photo: libre de droits)
C’est le retour des spätzlis, des fruits confits et des pièces de gibier dans les assiettes des restaurants de la région. Le retour des mets de chasse est souvent très attendu par les gourmands, mais aussi par les établissements. Contactés par RTN, certains tenanciers ne cachaient pas leur joie de retrouver le gibier dans leurs menus. L’Hôtel de l’Aigle à Couvet avoue « avoir clairement plus de monde en ce moment ». « C’est l’émeute chaque année » du côté de l’Hôtel de Commune à Dombresson, alors que la Croix-Blanche à Cressier affiche « complet depuis plusieurs jours ».
La chasse dans de nombreux restaurants neuchâtelois
Il faut dire qu’on peut désormais manger du gibier dans une grande majorité de restaurants neuchâtelois. Les pièces de viande sont assez spécifiques, comme le sanglier, le cerf ou encore le chevreuil, alors que les assiettes de garniture sont de plus en plus diversifiées. Karen Allemann, directrice de Gastro Neuchâtel, rappelle aussi que ces plats sont plus rarement cuisinés à la maison.
Karen Allemann, directrice de Gastro Neuchâtel : « Les gens apprécient d’autant plus aller au restaurant en ce moment »
A l’Hôtel de l’Aigle à Couvet, la chasse est lancée depuis 10 jours. Le spécialiste en communication hôtelière Julien Müller précise que c’est surtout le chevreuil qui se retrouve dans les assiettes. Du côté de l’Hôtel de Commune à Dombresson, seul le lièvre est pour le moment servi. Le patron Michel Stangl attend l’arrivée du cerf et des chevreuils de la région pour lancer officiellement sa carte.
Et la pandémie dans tout ça ?
Mi-octobre 2020, la plupart des établissements étaient fermés en raison de la recrudescence des cas de coronavirus. En 2021 à la même période, le certificat covid était obligatoire. Cet automne, tous les feux sont au vert pour que les clients retournent dans les restaurants sans restriction, sans masque et sans certificat.
Karen Allemann, de Gastro Neuchâtel : « C’est une tradition incontournable d’automne »
Cette ambiance chaleureuse va durer jusqu’à Noël, avec notamment les nombreux repas de fin d’année. José Ferreira de la Croix-Blanche à Cressier nous a expliqué qu’entre octobre et décembre, il signait un chiffre d’affaires autant important que sur tout le reste de l’année. Reste que les restaurants doivent cette année garder un œil sur les prix : avec l’inflation, les coûts ont augmenté, par exemple pour la viande. Les restaurateurs doivent donc parfois reporter ces augmentations de charges sur leurs clients. /swe
