La deuxième édition du salon du survivalisme s’est tenue ce week-end à Péry dans le Jura bernois. L’occasion de s’intéresser à cette pratique particulièrement pertinente aujourd’hui
Apprendre à subvenir à ses besoins de base en pleine nature ou après une catastrophe, c’est le concept du survivalisme. Et dans le contexte actuel, s’y intéresser pourrait être judicieux. C’est du moins l’avis de Numa Sutter. Il est un des organisateurs du salon du survivalisme à Péry dans le Jura bernois, qui a lieu pour la deuxième fois depuis vendredi jusqu’à ce dimanche. En l’espace d’une année, il constate que cette discipline a gagné en intérêt. « On essuie déjà une pandémie et maintenant, avec la guerre en Ukraine, je pense qu’il y a de plus en plus de monde qui s’y intéresse ».
Numa Sutter : « Nos connaissances et un peu de préparation peuvent faire la différence »
Quand on parle de survie, on parle surtout d’autonomie et des bons comportements à adopter. Mais ça peut aussi être simplement un état d’esprit. « C’est surtout une préparation psychique », assure Numa Sutter. « Il faut toujours essayer de chercher la positivité ». Car le Biennois ne se considère pas survivaliste. Il cherche justement à éviter les situations qui nous font tenir qu’à un fil, mais à améliorer son autonomie.
Numa Sutter : « Il faudra peut-être sortir de sa zone de confort »
Le survivalisme résonne particulièrement lorsque l’on pense au risque de pénurie d’électricité cet hiver. Sur ce point, Numa Sutter rappelle : « Il faut se souvenir que nous sommes dans un pays en paix. Cela fait toute la différence pour garder un bon état d’esprit ». /ddc