Le lobby des boissons sucrées finance le « non » à l’assurance des soins dentaires

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Le lobby des boissons sucrées finance le « non » à l’assurance des soins dentaires

Grâce à la loi sur la transparence, le Matin dimanche révèle que l'industrie des boissons sucrées et les assurances privées financent les opposants à l’initiative pour une assurance des soins dentaires. Un pavé dans la mare à une semaine de cette votation cantonale

L'industrie des boissons sucrée finance les opposants neuchâtelois à l'assurance pour les soins dentaires. (Photo d'illustration) L'industrie des boissons sucrée finance les opposants neuchâtelois à l'assurance pour les soins dentaires. (Photo d'illustration)

A une semaine de la votation cantonale sur l’assurance pour des soins dentaires, la campagne prend un nouveau tournant. Le Matin Dimanche révèle dans son édition du jour que les opposants à l’initiative neuchâteloise sont financés en grande partie par les assurances privées et par l'industrie des boissons sucrées. Grâce à la loi sur la transparence, l’hebdomadaire romand a pu observer que des dons à hauteur de 10'000 francs avaient été versés par L’Association suisse d’assurance et l’Association suisse des sources d'eaux minérales et des producteurs de soft drinks. Deux entités basées à Zurich et dont la deuxième défend les intérêts des plus gros vendeurs de boissons sucrées, tels que Coca-Cola ou Red Bull.

« Les opposants à l’assurance des soins dentaires ne veulent pas protéger vos dents, seulement leurs intérêts ! », réagit ce dimanche le comité unitaire pour l’initiative, composé du Parti socialiste neuchâtelois, des Verts, du POP et de SolidaritéS. Pour la gauche neuchâteloise, les intérêts privés cherchent ici à nuire à un intérêt public.

De son côté, l’Association suisse d’assurance se défend. Elle explique s’opposer à ce texte, car le modèle de médecine dentaire est comparativement peu couteux en Suisse et fonctionne avec succès. Quant au lobby des boissons sucrées, il explique que son soutien remonte à ce printemps quand un contre-projet proposant des taxes sur les boissons sucrées avait été discuté. Un texte finalement abandonné par le Grand Conseil, après un refus de la majorité bourgeoise. /rgi


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