Les stands de tir pris pour cible

L’association « Collectif pour des stands de tir responsables » veut réduire les nuisances ...
Les stands de tir pris pour cible

L’association « Collectif pour des stands de tir responsables » veut réduire les nuisances sonores des installations de Bôle et de Plan-du-Bois. Pour elle, c’est un problème de santé publique

Selon l'association « Collectif pour des stands de tir responsables », les nuisances sonores des stands de Bôle et de Plan-du-Bois sont un problème de santé publique. (Photo d'illustration) Selon l'association « Collectif pour des stands de tir responsables », les nuisances sonores des stands de Bôle et de Plan-du-Bois sont un problème de santé publique. (Photo d'illustration)

Les stands de tir de Bôle et de Plan-du-Bois, à proximité de Montézillon, sont dans le viseur d’une nouvelle association. Le « Collectif pour des stands de tir responsables » pointe l’impact sonore des détonations sur la santé des habitants de la région. Ils seraient 1500 dans les environs proches des infrastructures à en pâtir et plusieurs milliers dans une plus large zone. Des nuisances qui ont empiré depuis 2017, selon l’association, avec la création de l’école de police à Colombier et l’augmentation du nombre d’écoles de recrues. C’est principalement les entraînements de ces entités qui posent problème.

Grégoire Chabloz Zmoos, président du Collectif pour des stands de tir responsables

Tirs en rafale, détonations violentes et autres déflagrations peuvent résonner jusqu’à 6 jours sur 7 de 8h à 22h, un problème de santé publique, selon le collectif. « Les impacts sur la santé sont énormes, les coups et détonations réguliers et fréquents créent du stress continu, et génèrent ainsi de nombreuses conséquences sur la santé (....), qui se manifestent de manière sournoise, et cela, même si la personne exposée semble ne pas y prêter particulièrement attention », explique le psychiatre Marius Dragos, membre de l’association. Des nuisances qui pourraient conduire à du stress chronique, selon lui. « On ne sait jamais quand ça commence, quand ça va reprendre et quand ça va s’arrêter », témoigne de son côté la trésorière de l’association, Dominique Zmoos.

Avec la création de cette association, ses membres espèrent faire prendre conscience aux autorités de ce problème et devenir des interlocuteurs sérieux. Pour eux, les solutions existent, de l’installation de tunnels antibruit à la construction de stands de tir fermés en passant par l’usage de silencieux.

Grégoire Chabloz Zmoos, président du Collectif pour des stands de tir responsables

En février, un courrier a été adressé aux autorités. Selon l’Etat, une réflexion est en cours et pourrait aboutir d’ici la fin de l’année. /rgi


 

Actualités suivantes

Articles les plus lus