Utilisés depuis janvier 2021, en plein Covid, les locaux de Cora sont inaugurés pendant deux jours à Fleurier. L’occasion de découvrir la structure dans son ensemble et les activités désormais réunies sous un seul toit
Christelle Isler, directrice, et Alexis Boillat, président de Cora, prêts à accueillir la population lors des portes ouvertes à Fleurier.
Après les voitures, place à Cora. Le Centre œcuménique de rencontre et d’animation du Val-de-Travers inaugure ses nouveaux locaux dans un ancien garage à côté de la patinoire de Fleurier. L'institution est surtout connue au Vallon pour ses services d'animations pour les enfants et les personnes âgées. Les pièces mécaniques, l’atelier et le lavage des voitures ont largement été remplacés par des salles conviviales, un café et le « bric-à-brac », un magasin de seconde main. Plusieurs mois de travaux sous la surveillance du Canton de Neuchâtel ont été nécessaires pour arriver à ce résultat.
Alexis Boillat, président de Cora : « On a dû réaliser un gros travail d’assainissement »
La structure réunit toutes les activités de l’institution sous le même toit depuis janvier 2021. Le Covid avait alors empêché le comité de célébrer comme il se doit son arrivée dans ses nouveaux locaux, c’est pourquoi des portes ouvertes sont organisées ce vendredi et samedi. La partie officielle du samedi se déroule entre 11h et 12h, avec plusieurs discours dont celui de la Conseillère d’État et cheffe du département de l'emploi et de la cohésion sociale Florence Nater. Les curieux peuvent également visiter les lieux entre 10h et 18h.
Reportage dans les nouveaux locaux de Cora:
Le café de Cora à Fleurier.
Animations et consultations sociales
En dehors des animations, Cora a plusieurs casquette. Des repas sont par exemple cuisinés par des bénévoles deux fois par mois pour une trentaine de participants. Le bric-à-brac connait aussi un certain succès, et permet au Cora de vendre des objets reçus grâce à des donations.
Depuis 2018, des consultations sociales sont aussi données avant de pallier le manque de ce type de prestations au Vallon. Deux assistantes sociales sont ainsi engagées, dont la directrice Christelle Isler. Chaque année, près de 60 nouvelles demandes arrivent sur le bureau du comité. Cora fait aussi le lien avec plusieurs associations, dans ses locaux également. /swe
