Neuchâtel interdit le pompage dans les cours d’eau

Au vu de l’absence des précipitations significatives depuis plusieurs semaines, le Conseil ...
Neuchâtel interdit le pompage dans les cours d’eau

Au vu de l’absence des précipitations significatives depuis plusieurs semaines, le Conseil d’État neuchâtelois décrète l’interdiction provisoire des pompages dans les cours d’eau. Il recommande également un usage économe de l’or bleu

Le Doubs reste un emblème du déficit de débit des rivières. (Photo : KEYSTONE / ANTHONY ANEX) Le Doubs reste un emblème du déficit de débit des rivières. (Photo : KEYSTONE / ANTHONY ANEX)

L'Etat de Neuchâtel interdit à partir de mercredi et jusqu’à nouvel avis le pompage dans tous les cours d’eau du canton. Il l'annonce dans un communiqué publié mardi matin. Font exception : les pompages dans le lac de Neuchâtel, dans la Thielle et la Vieille-Thielle. Ainsi que ceux qui sont liés à la production d’énergie.

Une décision rendue nécessaire par le déficit de précipitations et les températures exceptionnellement élevées enregistrés depuis le mois de mai. Le maintien des débits minimaux dans les cours d’eau est vital pour préserver la faune aquatique, la flore et la biodiversité. Les prévisions météorologiques n’entrevoient pas de changement significatif ces prochains jours.

L'agriculture première concernée

Les agriculteurs qui possèdent des concessions de pompage dans les cours d’eau sont les plus touchés par cette décision. Mais ils ne devraient pas être trop durement affectés, selon Isabelle Butty, cheffe de la section Eaux et sols au Service de l’énergie et de l’environnement :


Le Conseil d’Etat recommande également un usage économe de l’or bleu, notamment pour les besoins non essentiels tels que l’arrosage des gazons ou le lavage des véhicules. Une suggestion qui va au-delà de la situation exceptionnelle de l'été 2022, comme le précise Isabelle Butty :

Cette interdiction de pompage prendra fin si le débit des cours d'eau se rapproche de la normale. Actuellement, les débits du Doubs, du Seyon et de l’Areuse sont quatre à sept fois inférieurs aux valeurs moyennes enregistrées ces cinquante dernières années. /comm-cwi-jhi


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