Discret… c’est peut-être la perception que vous avez de Denis de la Reussille. Le conseiller national POP siège sous la Coupole fédérale depuis 2015. Seul popiste élu à Berne, il fait partie du groupe des verts. Il aurait pu siéger en tant qu’indépendant, mais ça ne lui aurait pas permis de faire partie d’une commission ni d’avoir accès à un secrétariat. Denis de la Reussille fait partie de la Commission de politique extérieure du Conseil national. Sarah Massy a passé la journée du 13 juin en sa compagnie, le 1er lundi de la 3e semaine de session d’été. Et elle a découvert le visage d’un homme qu’elle ne connaissait pas, un homme qui aime faire la fête et qui a de l’humour loin de l’image réservée qu’elle se faisait de lui.
Denis de la Reussille n’est pas le plus grand bavard du Parlement. Ni le plus dissipé. Alors que nombre de ses confrères quittent souvent leur place pour aller parler dans la salle des Pas-Perdus, lui reste sur son siège. Il a aussi choisi de ne faire partie que d’une commission, celle des affaires extérieures. Une commission qu’il a voulu intégrer par intérêt. Il est aussi décrit par ses confrères comme un homme doté d’une très grande sensibilité pour les droits humains. Pour Denis de la Reussille, siéger au Parlement est un honneur, mais aussi une grande responsabilité. Le jour où Sarah Massy l’a suivi à Berne, il était rapporteur pour sa commission :
Denis de la Reussille est aussi conseiller communal en ville de Locle depuis 1996, dont près de 16 ans à la présidence. À bientôt 62 ans, et les élections fédérales approchant, le popiste réfléchit à son avenir politique. Une chose est certaine : il abandonnera un de ses deux mandats. Il ne sait pas encore s’il privilégiera Berne ou Le Locle. Tout va aussi dépendre des potentiels candidats au sein de son parti. /sma
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