Céline Vara n’est pas à Berne pour enfoncer des portes ouvertes. La Verte neuchâteloise a été élue au Conseil des États en surprenant tout le monde en 2019, elle tient aujourd’hui à tenir son rôle d’écologiste. C’est « sa mission » comme elle le dit à notre micro. Car pour Céline Vara, être engagée au sein du Parlement n’est pas une partie de plaisir, mais un réel travail dans le but de sensibiliser ses collègues quant aux problématiques liées à l’environnement.
Lorsque nous retrouvons Céline Vara en ce deuxième jour de la session d’été, elle est déjà à Berne. Les rendez-vous, les repas et les séances s’enchainent pendant ces trois semaines de session d’été, pour gagner des heures de sommeil la Neuchâteloise préfère parfois passer la nuit dans la capitale. Il faut dire qu’au Conseil des États, les 46 membres doivent être à l’heure : ce matin-là, l’appel a lieu à 8h15 tapantes. Pas d’intervention prévue pour Céline Vara en ce 31 mai, mais cela ne veut pas dire que l’avocate neuchâteloise va pouvoir s’éloigner de la salle de la chambre des cantons pour autant : aux États, personne ne sait à l’avance quand les votes auront lieu. Petite exception ce mardi-là pour la citoyenne neuchâteloise : une pause-café d’une dizaine de minutes alors que les débats sont en cours
Pour la suite de cette série estivale sur RTN, consacrée à l’immersion au cœur du travail des parlementaires neuchâtelois à Berne, Stéphanie Wenker a passé une journée à Berne avec Céline Vara :
Cette législature n’a pas été de tout repos pour Céline Vara. Élue en 2019, la Verte a vu ses premiers mois au Palais fédéral chamboulés par le Covid-19. Rien ne s’est déroulé « comme d’habitude » entre les visioconférences et les rencontres à distance avec les nouveaux collègues. Et pourtant la Neuchâteloise a pris ses marques à Berne. « Sauf en ce qui concerne le numéro des salles au sein du Palais, ça reste un mystère complet pour moi ».
Céline Vara a aussi fait impression auprès d'élus cantonaux avec qui elle siège dans les différentes commissions. Damian Müller, un PLR du canton de Lucerne, vante par exemple les qualités de la Verte en termes de compromis : « Au Conseil des États, ce ne sont pas les partis qui sont importants, mais les cantons. Pour travailler ensemble, on a besoin de personnes capables de chercher le compromis, et c’est ce que je vois chez Céline Vara »
Au sein du Conseil des États, la maitrise des langues a aussi toute son importance. Si Céline Vara s’exprime évidemment surtout en français, elle est aussi capable de discuter en allemand avec des parlementaires. Lors de cette journée d’observation, RTN a même entendu la Verte s’exprimer en Italien, dans le cadre d’une interview. Après trois ans à Berne, Céline Vara ne cache en tout cas pas sa volonté de rester quatre ans de plus, afin de capitaliser sur cette première législature. /swe
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