Les responsables de la Société protectrice des animaux du Locle présentent leur version des faits. Dans un communiqué adressé aux médias dans la nuit de mardi à mercredi, deux membres du comité reviennent sur les critiques adressés à l’institution.
En ce début de semaine, la SPA de la Mère commune a fait l’objet de critiques de la part d’une ex-bénévole, étayées par d’autres témoignages. La lanceuse d’alerte reprochait à la directrice de la SPA ce qu’elle considérait comme des cas de négligence et de mauvais traitements des chats. Elle jugeait également que la responsable se montrait trop hâtive dans ses décisions d’euthanasier les pensionnaires de sa chatterie.
Des reproches contestés
Dans le communiqué, les responsables de l’institution contestent formellement l’accusation de mauvais traitements des chats et des chiens. Selon eux, contrairement à ce qui lui est reproché, la directrice ne prend pas seule la décision d’euthanasier les animaux. Ils rappellent par ailleurs que la SPA, comme toutes les institutions similaires, fait l’objet d’inspections régulières de la part du Service de la consommation et des affaires vétérinaires. Les deux membres du comité tiennent à rassurer les propriétaires d’animaux placés. Selon eux, les animaux sont « parfaitement bien traités et entourés » au sein de l’institution, dans le respect de la loi.
Vu la gravité des faits mis sur la table, les responsables envisagent une suite judiciaire. Ils souhaitent par contre cesser de s’exprimer publiquement au sujet de cette affaire. /comm-jhi