L’exil au cœur d’une exposition à Fleurier

Une manifestation déplacée à cause du covid se retrouve en plein dans l’actualité. L’espace ...
L’exil au cœur d’une exposition à Fleurier

Une manifestation déplacée à cause du covid se retrouve en plein dans l’actualité. L’espace Bleu de Chine présente les peintures et sculptures de Jean Devost avec un an de retard, sur le thème de l’exil forcé

« Au cœur de l’exil », une exposition de Jean Devost exposée à l'espace Bleu de Chine à Fleurier. « Au cœur de l’exil », une exposition de Jean Devost exposée à l'espace Bleu de Chine à Fleurier.

Le couple Ioset parle aujourd’hui de « malheureux hasard ». L’exposition « Au cœur de l’exil » était prévue au printemps 2021 dans leur espace Bleu de Chine à Fleurier. Mais la pandémie a joué les trouble-fêtes et forcé le report d’un an de la manifestation. Le vernissage est finalement prévu pour samedi 23 avril 2022, presque deux mois après l’invasion de la Russie en Ukraine. Une guerre qui a provoqué le déplacement de plus de quatre millions de réfugiés ukrainiens.

Ce sont les œuvres de Jean Devost qui sont au centre de cette exposition. Cet artiste de Colombier se décrit comme un « exilé heureux » qui essaie de mettre en lumière l’exil forcé des autres, à travers des peintures et des sculptures. Sur certains de ses dessins, on distingue la mer, comme un clin d’œil à tous ceux qui doivent traverser la Méditerranée. Sur d’autres, des ombres en mouvement, retranscrivant les personnes en exil. Des pages de livres sont aussi utilisées sur des tableaux.

Adriana Ioset, co-fondatrice de Bleu de Chine : « Jean Devost a une qualité dans les matériaux qu’il utilise »

L’exposition est entourée d’une multitude d’animations comme des conférences, des tables rondes ou encore des lectures. Le vernissage est prévu le 23 avril dès 15h à Fleurier, et les œuvres pourront être vues jusqu’au 29 mai.

La galerie Bleu de Chine a été créé en 2003 à Fleurier, par Philippe et Adriana Ioset. Tous les deux ont souvent exposé les œuvres de Jean Devost, comme un artiste coup de cœur avec qui le contact est bon, et dont le travail plait.

Philippe Ioset, co-fondateur de la galerie Bleu de Chine, revient sur les débuts de l’espace en 2003

Adriana et Philippe Ioset, fondateurs de Bleu de Chine, ici devant une sculpture de Jean Devost. Adriana et Philippe Ioset, fondateurs de Bleu de Chine, ici devant une sculpture de Jean Devost.

/swe


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