Le Val-de-Travers, région propice au développement de l’horlogerie. Un nouvel ouvrage est sorti en décembre sur le sujet, après une première parution en 2018. Comme le premier tome, « Trois siècles d’horlogerie au Val-de-Travers 2 » se base sur l’exposition permanente du Musée régional du Val-de-Travers. C’est d’ailleurs son ancienne conservatrice, Laurence Vaucher, qui a coordonné cette nouvelle publication de la Nouvelle Revue Neuchâteloise.
Après être revenu en 2018 sur le commerce de montres vers la Chine notamment, cet ouvrage se consacre plus spécifiquement aux horlogers du Val-de-Travers, avec des familles comme les Bovet, Guillaume et Jequier, ainsi qu’au développement de ce domaine dans la région. Comme dans les Montagnes neuchâteloises, l’explosion du nombre d’horlogers est considérable au Vallon à la fin du 19ème siècle : 2687 artisans sont recensés en 1866. Il faut dire qu’à cette époque, la fabrication de petits composants se faisaient encore souvent à la maison, en famille, dans des petits ateliers et en complément des activités paysannes.
Laurence Vaucher, en charge de la coordination pour ce numéro : « Au Val-de-Travers, il y avait déjà ce savoir-faire et cette tradition depuis le début du 18ème siècle »
Les premières fabriques n’arriveront que plus tard, à la fin du 19ème siècle. Puis surviendra la crise des années 30, mettant à mal le développement de l’horlogerie au Val-de-Travers. Une période propice pour le secteur suivra, les « Trente Glorieuses », juste avant l’arrivée du mouvement à quartz analogique de la part de la concurrence en 1974. Ces différents moments de l’histoire horlogère du Vallon se retrouvent dans le tome récemment paru. Ce dernier se termine évidement par la période actuelle, et avec les nouvelles maisons connues aujourd’hui dans la région, tels que Parmigiani et Voutilainen. /swe