Selon des témoignages recueillis par la salle de concert chaux-de-fonnière, des personnes auraient été droguées à leur insu ce week-end. La Police neuchâteloise investigue, mais manque de preuves tangibles
Les témoignages affluent ces derniers jours auprès de Bikini Test, des personnes révèlent avoir été droguées à leur insu le week-end dernier lors d’une soirée dans la salle de concert chaux-de-fonnière. Un fait rare pour Bikini, mais qui n’est pas sans rappeler plusieurs cas ou suspicions ayant défrayé la chronique ces dernières semaines en Grande-Bretagne, en France, mais aussi à Lausanne.
Les responsables de Bikini Test ont fait le choix de communiquer sur les réseaux sociaux, désireux de ne pas taire ces événements, ainsi que pour mettre en lumière la problématique et délier les langues.
Emilie Pellissier, responsable communication de Bikini Test
A La Chaux-de-Fonds, Bikini Test soupçonne que du GHB, aussi connu sous le nom de « drogue du violeur », a été utilisé, mais sans preuve médicale. C’est souvent le problème, ce genre de cas étant difficile à prouver si les potentielles victimes ne sont pas allées immédiatement se faire tester à l’hôpital. Certaines drogues, comme le GHB, pouvant en effet commencer à disparaître de l’organisme après quelques heures. En l’état, la Police neuchâteloise ne peut confirmer les témoignages, mais des investigations ont été lancées. Une potentielle victime a pu être identifiée.
Georges-André Lozouet, porte-parole à la Police neuchâteloise
Tant Bikini Test que la police rappellent qu’en cas de doutes ou de malaises en soirée, quel qu’il soit, il est important de s’approcher du staff ou de connaissances pour être aidé. Par ailleurs, en cas de suspicions ou d’agressions avérées il est primordial d’avertir immédiatement les forces de l’ordre.
Les réflexes à adopter en cas de doutes ou de malaises
/rgi