Le certificat Covid finalement pas imposé à la HEP-BEJUNE

Alors que le pass sanitaire devait entrer en vigueur le 25 octobre, le rectorat est revenu ...
Le certificat Covid finalement pas imposé à la HEP-BEJUNE

Alors que le pass sanitaire devait entrer en vigueur le 25 octobre, le rectorat est revenu sur sa décision après avoir consulté le personnel académique et entendu la voix des étudiants

Suivre les cours en présentiel peut se faire sans certificat Covid, mais avec le port du masque. (Photo d'archive) Suivre les cours en présentiel peut se faire sans certificat Covid, mais avec le port du masque. (Photo d'archive)

Les étudiants de la HEP-BEJUNE pourront finalement continuer d’assister à leurs cours en présentiel sans certificat Covid. Le rectorat est revenu sur sa décision initiale d’imposer le pass sanitaire à compter du 25 octobre. Une porte laissée ouverte par le Conseil fédéral qui demandait, mi-septembre, soit l’instauration du certificat Covid dans les hautes écoles soit un accès libre conditionné au port du masque avec une jauge limitée aux deux tiers de la capacité des locaux. « Cette jauge ne nous pénalise pas dans la mesure où nous avons des effectifs bien plus modestes que ceux des auditoires d’universités où il est illusoire de limiter à deux tiers l’occupation des salles », explique le recteur de la HEP-BEJUNE Maxime Zuber.


Enseignants et étudiants ont été consultés

Les premières semaines d’enseignement sans pass sanitaire, « qui se sont déroulées sans heurts et sans l’émergence de foyers d’infection », comme le mentionnent le mail de la direction aux étudiants, a pesé dans la balance. « Avant de prendre sa décision, le rectorat a consulté l’ensemble du personnel académique et les étudiants à travers leur délégation (le Conseil des Délégués du Corps Estudiantin). La solution de poursuivre l’enseignement tel qu’il est dispensé actuellement a été défendue à une très large majorité », rapporte Maxime Zuber.

La voix des étudiants a pesé explique le recteur Maxime Zuber

Parmi les quelques étudiants interrogés, tous défendent la liberté de leurs collègues non-détenteurs du pass d’accéder librement aux cours et sont satisfaits de la solution adoptée. D’autres grimacent, comme Emy qui s’est faite vacciner uniquement « pour ses études » bien qu’opposée à la vaccination. « Toutes les personnes qui voulaient poursuivre leurs études se sont déjà faites vacciner ces dernières semaines. Dire maintenant que ce n’est plus obligatoire, je vois ça comme une manière de dire : on n’a forcé personne. Alors que le mal, entre guillemets, est déjà fait », expose cette étudiante qui avoue qu’elle n’aurait pas cédé au vaccin si elle avait su, in fine, que le certificat Covid ne serait pas obligatoire.


Le pass imposé en cas d'aggravation de la situation

Reste que la décision n’est pas gravée dans le marbre. « Si la situation s’aggrave, ou que le port du masque n’est pas respecté, le rectorat prendra la décision d’imposer le pass Covid sans préavis et sans payer les tests », prévient le recteur Maxime Zuber. Certaines activités spécifiques, ne relevant pas de la formation en tant que telle, restent en revanche soumises à la détention d’un certificat. Le dispositif de vaccination mis en place sur les sites d’études continuera d’être assuré pour les étudiants en attente de leur seconde dose. /jpi

Reportage


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