Transports scolaires supprimés, bibliobus suspendu… la rumeur enfle du côté des Brenets. Plus d’un habitant a le sentiment que la fusion coûte plus cher à son village qu’au voisin loclois. Une perception qui a été relayée jeudi soir lors de la séance du Conseil général. L’élu socialiste Gérard Santschi s’est notamment exprimé en ce sens :
Des chiens...
La fronde a été omniprésente tout au long de la soirée. Elle n’a pas empêché les conseillers généraux d’accepter à l’unanimité un nouvel arrêté pour la taxe des chiens. Il s’agissait de doter la commune fusionnée d’un règlement unique. Le POP a proposé d’amender le texte afin que la taxe annuelle, augmentée à 120 francs, entre en vigueur au début de l’année 2022 et non rétroactivement au 1er janvier 2021. Une proposition acceptée d’une seule voix.
Les socialistes ont constaté que la hausse de la taxe sera plus importante aux Brenets qu’au Locle. Vrai ont reconnu les Verts, glissant dans la foulée que les habitants du bord du Doubs bénéficiaient d’un coefficient fiscal plus intéressant depuis la fusion.
... et des montres
C’est aussi à l’unanimité que les élus ont accepté un crédit de près de 2 millions de francs pour la transformation et l’extension du Bureau officiel suisse des chronomètres (BO). Plusieurs groupes ont souligné la rentabilité de cet investissement. Ce que confirme le conseiller communal Denis de la Reussille :
Depuis une vingtaine d’années, les activités du BO ont permis au Locle de créer une réserve d’environ 7 millions de francs. Une manne affectée notamment au patrimoine horloger et par extension au Musée du château des Monts.
La transformation et l’extension du BO permettront à terme d’intégrer l’augmentation de son activité et d’englober, en cas de besoin, une partie de la production de son homologue biennois. /cwi