En Allemagne, l’après-Angela Merkel commence par une phase d’instabilité. Les résultats des élections législatives de dimanche sont serrés. Les sociaux-démocrates du SPD s’imposent d’une courte tête, avec 25,7% des suffrages. Ils devancent l’alliance CDU/CSU de la chancelière, emmenés par Armin Lachet. Ceux-ci signent le plus mauvais score de leur histoire, avec 24,1%. Professeure en histoire contemporaine à l’Université de Neuchâtel, Kristina Schulz est citoyenne allemande. Elle nous raconte comment elle a vécu cette soirée électorale :
Il y a quelques mois, le SPD et son chef de file Olaf Scholz comptabilisaient pourtant moins de 15% des intentions de vote. Kristina Schulz nous explique pourquoi, selon elle, ce parti sort malgré tout en tête du scrutin :
Ces résultats pourraient déboucher sur une période d’incertitude, avec de longues négociations en vue de la formation du futur gouvernement. /ats-jhi