Un tiers. Il manque un tiers de bénévoles à l’association neuchâteloise RECIF, qui vient en aide aux femmes migrantes, pour aborder sereinement sa rentrée. Sur ses deux sites de La Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel, la structure propose des cours de français, un accueil pour enfants et des activités socio-culturelles à près de 400 personnes par année. Cette année, certains cours de français ont déjà dû être supprimés avant même la rentrée, faute de forces vives.
« Comme partout, notre association a vécu des hauts et des bas en termes de nombre de bénévoles », explique Sara Losa Maia, la responsable de l'antenne chaux-de-fonnière. « Nous avons toujours su rebondir, mais la situation actuelle ne s’était plus présentée depuis quatre ans », ajoute-t-elle. La crise sanitaire est la cause principale des difficultés rencontrées, selon Sara Losa Maia.
« La crise sanitaire a accéléré le départ des bénévoles ».
Si le centre RECIF de La Chaux-de-Fonds est en grande difficulté, la situation de l’antenne en ville de Neuchâtel est moins critique. Sara Maia Losa précise que la capitale cantonale a un peu plus d’offres et de propositions d’aide de manière générale. Pour remédier à la situation actuelle, RECIF recherche donc une vingtaine de bénévoles. /sca