C’est une nouvelle page de l’histoire d’Israël qui s’est tournée dimanche. Benjamin Netanyahou a été éjecté de son poste de premier ministre après un règne ininterrompu de 12 ans. Le Parlement a soutenu une nouvelle coalition menée par l’ancien allié du désormais ex-premier ministre, Naftali Bennet. Et cela s’est joué à un souffle. Sur les 119 membres que compte le Parlement, 60 ont voté pour la nouvelle coalition, 59 ont soutenu Benjamin Netanyahou. Naftali Bennet a bénéficié d’une large entente allant de la droite à la gauche, avec en prime – et c’est historique – l’appui d’un parti arabe. Benjamin Netanyahou était pourtant soutenu par son parti, le Likoud, aussi par l’extrême droite et les partis ultra-orthodoxes.
Cela n’aura pas suffi : visage fermé, l’ex-premier ministre a serré la main de son successeur avant de quitter le Parlement.
Pour l’ambassadeur de Suisse en Israël, l’élection de Naftali Bennet n’était pas une surprise. Jean-Daniel Ruch. /aju