La circonscription unique complique le processus de dépouillement. Les résultats au Grand Conseil sont attendus dans le courant de la soirée de dimanche
Le peuple neuchâtelois élit ses autorités cantonales ce dimanche 18 avril.
Les élections cantonales se rapprochent à grands pas. Les Neuchâtelois votent ce dimanche 18 avril pour élire les candidats au Grand Conseil et au Conseil d’Etat. L’entrée en vigueur de la circonscription unique amène de nouveau défis logistiques pour le dépouillement. Pour rappel, chaque citoyen peut cette année élire des députés en provenance au choix des quatre régions du canton, soit le Littoral, les Montagnes, le Val-de-Ruz et le Val-de-Travers. La liste pour le Grand Conseil comporte désormais 100 noms. Par conséquent, si beaucoup d’électeurs glissent dans leur enveloppe de vote des listes manuscrites ou modifiées, le temps de dépouillement pourrait être rallongé.
La Chancellerie précise qu’il est donc difficile de prévoir l’heure de publication des résultats pour l’élection au Grand Conseil. Ils devraient, en principe, arriver en cours de soirée. La liste pour le Conseil d’Etat ne contenant que 5 noms, les résultats devraient être connus plus tôt, dans le courant de l’après-midi.
Un défi informatique
L’efficacité du système de numérisation des bulletins peut également avoir un impact sur le temps de dépouillement. Pour rappel, lors des élections communales en 2020, un important bug avait retardé l’annonce des résultats. La Chancellerie a dès lors procédé à des tests, qui ont tous fonctionné. Le vice-chancelier du canton de Neuchâtel Pascal Fontana est plutôt confiant.
Pascal Fontana, vice-chancelier du canton de Neuchâtel
Faible taux de participation
À noter que le scrutin ne semble pour l’heure pas susciter un engouement marqué. Lundi, le taux de participation s’élevait à 12,9%. C’est 3% de moins qu’à la même époque lors des dernières cantonales, en 2017. Un manque d'enthousiasme que n'explique pas Pascal Fontana. Mais pour le professeur en sciences politiques de l’Université de Genève, Pascal Sciarini, la crise du Covid a peut-être rendu la campagne moins visible que d’habitude.
Pascal Sciarini, politologue à l’Université de Genève
