Le Centre d’hydrogéologie et de géothermie l’Université de Neuchâtel (CHYN) a participé à une recherche nationale sur les eaux suisses. Les résultats de ces travaux ont été présentés aujourd’hui à Berne
Quelles répercussions les changements climatiques ont-ils sur les ressources hydriques de la Suisse, château d’eau de l’Europe ? C’est cette question qui se trouve au cœur du projet de recherche Hydro-CH2018 du National Centre for Climate Services (NCCS). Le CHYN explique que si aucune pénurie générale n’est à déplorer, l’eau peut se raréfier selon les régions et les saisons. À l’inverse, les pluies deviennent plus abondantes et les inondations, localement plus fréquentes.
Les spécialistes des eaux souterraines, les scientifiques de l’Université de Neuchâtel se sont notamment penchés sur les conséquences du réchauffement climatique pour l’irrigation dans l’agriculture.
Sur la base de nos études menées dans le Seeland apparaît une nécessité de mieux gérer la demande en eaux pour l’agriculture
Daniel Hunkeler professeur au CHYN.
Ce dernier rajoute que : « Si l’on ne fait rien, les besoins pour l’irrigation vont dépasser ceux pour l’eau potable d’ici la fin du siècle. » Un espoir se dessine toutefois, les aquifères peuvent combler en partie le manque d’eau résultant de la fonte des glaciers, devenant le réservoir principal d’eau dans les Alpes et contribuer à maintenir un certain débit durant les périodes de bas niveau des cours d’eau. /comm-vre